Et hop, après un repas rapide, nous
voilà partis vers Jost Van Dyke en croisant sur notre passage un
cargo en train de récupérer des voiliers certainement encore
réparables. D'autres, que l'on aperçoit posés dans une décharge
de bord de mer, ont eu moins de chance !
Nous arrivons en fin d'après-midi sur Jost Van Dyke, à temps pour la baignade. La plage est jolie et le mouillage normalement protégé par une barrière de corail. Il ne nous reste que la place du milieu que des vagues réussissent à rendre inconfortable (mais d'où viennent-elles ?!) à tel point que le drône refusera de décoller du bateau ! Tant pis, baignade et plage nous consoleront.
Nous arrivons en fin d'après-midi sur Jost Van Dyke, à temps pour la baignade. La plage est jolie et le mouillage normalement protégé par une barrière de corail. Il ne nous reste que la place du milieu que des vagues réussissent à rendre inconfortable (mais d'où viennent-elles ?!) à tel point que le drône refusera de décoller du bateau ! Tant pis, baignade et plage nous consoleront.
Nous devions quitter les BVI vers 11h …
mais nous sommes optimistes sur notre moyenne à venir et pour ne pas
arriver de nuit sur le Silver Bank (à environ 300 M), nous décidons
de ne partir qu'en début d'après-midi.

Nous gardons le spi et Julien pensait à envoyer la grand voile avec 3 ris quand ZZZZZZZZZZZ ! Un poisson !! Après avoir bataillé un peu, Julien remonte un joli thon d'environ 3 kg !! Enfin !! On a du mal à se souvenir à quand remonte notre dernière prise !

Nous arrivons près du Silver Bank :
on ouvre les yeux ! C'est plutôt stressant de passer de 4000 m
de fond à environ 20 m ! Et pour être sûr de voir des
baleines, nous modifions nos intentions initiales (on voulait passer
au nord du Silver bank) et décidons de le traverser. Le fait de
modifier notre route nous permet d'avoir le vent bien placé et Lotus
« s'envole » ! Et c'est à 10 kt que nous rejoignons
le bank et que nous voyons nos premières baleines. La journée
passera vite à scruter la mer pour déceler les souffles puis les
dos.
C'est un festival : il y en a partout dont une qu'on ne verra qu'au dernier moment : une tache blanche qui bouge sous l'eau ? Le temps de réaliser et Lotus passe au-dessus de la baleine qui refait surface derrière ! Nous les voyons sauter au loin : les grosses éclaboussures se voient bien sur l'horizon et ensuite il n'y a qu'à surveiller un peu pour les voir resurgir.
Celles qui passeront près de nous resteront très sages : pas de saut. Nous ne verrons la plupart du temps que le souffle et le dos (forcément, elles ne sondent pas en montrant leur queue alors qu'il n'y a que 20 m de profondeur!) mais cela fait chaud au cœur de voir autant de spécimens d'une espèce menacée de disparition par la folie des hommes. Certaines sont énormes ; elles se déplacent souvent par 2 ou 3 avec un petit.
C'est un festival : il y en a partout dont une qu'on ne verra qu'au dernier moment : une tache blanche qui bouge sous l'eau ? Le temps de réaliser et Lotus passe au-dessus de la baleine qui refait surface derrière ! Nous les voyons sauter au loin : les grosses éclaboussures se voient bien sur l'horizon et ensuite il n'y a qu'à surveiller un peu pour les voir resurgir.
Celles qui passeront près de nous resteront très sages : pas de saut. Nous ne verrons la plupart du temps que le souffle et le dos (forcément, elles ne sondent pas en montrant leur queue alors qu'il n'y a que 20 m de profondeur!) mais cela fait chaud au cœur de voir autant de spécimens d'une espèce menacée de disparition par la folie des hommes. Certaines sont énormes ; elles se déplacent souvent par 2 ou 3 avec un petit.
La sortie du banc se fera sans
problème.
Par contre, le vent tombe complètement
et pour le reste de la nuit jusqu'au matin, nous nous traînerons
péniblement à 2 kt (avec 5 kt de vent !). Le vent ne reviendra qu'en
début d'après-midi : nous avions finalement mis les moteurs le
matin pour ne pas arriver de nuit sur les Turks and Caicos où les
cartes sont constellées de croix (qui signalent un écueil!!). Teiva, arrivé le matin a eu le temps de vadrouiller et s'est finalement mis au mouillage au sud de Grand Turk, devant une plage sauvage, abritée de ce vent du Nord que nous avons pris en pleine face en arrivant ! C'est rageant : on se traîne une bonne partie de la nuit et on finit au moteur avec 20 kt de vent de face ! L'arrivée se fait avec une vigie à l'avant pour éviter les cailles.
Le lendemain, ça souffle encore pas mal ; nous restons au même mouillage pour se reposer (eh oui : 3 nuits de quart à deux, ça tire un peu. Notre transpacifique se fera avec plus de confort puisque nous serons 5 à faire du quart !).
La plage est, comme le fond, couverte d'algues et de déchets divers ... pas très glamour ! On aperçoit un paquebot de croisière derrière la pointe ce qui nous motive à marcher un peu pour rejoindre la ville. Mais déception : il n'y a en fait qu'une grosse zone duty free de boutiques de luxe pour les touristes du paquebot avec quelques restos et bar ... La ville se trouve en fait derrière l'aéroport ... hors de portée à pied avec les loulous.
Minute culture : à l'occasion de nos déambulations, nous apprenons qu'une capsule spatiale a été réceptionnée dans les eaux turquoises des Turks and Caicos en 1962. C'était le deuxième vol habité dans l'espace après Youri Gagarine en 1961 (qui avait fait un tour de terre) : les américains, vexés, y ont envoyé John Glenn qui a fait 3 tours de terre avant d'amerrir dans sa capsule. Petite la capsule !!
Le soir, discussion sérieuse sur Teiva pour organiser la suite du programme : nous sommes du côté du Grand Turk. Si nous voulons aller voir le bank des Caicos (qui se voit de l'espace !), il faut soit le traverser (environ 40 M à traverser avec 2/3 m de fond ce qui donne une couleur paradisiaque ... mais il faut rester attentif car il y a des patates de corail partout !!) soit faire le tour ... et c'est long !
Dans tous les guides, ils conseillent de ne naviguer dans le bank que le soleil dans le dos et avec un vent modéré pour bien voir les écueils. Avec nos 15/20 kt établis, ce n'est pas top et on ne tient pas à endommager nos coques !!
Finalement, on décide d'aller voir les petits ilôts autour de nous et le choix se fixe sur Gibb's cay, que l'on voit de notre mouillage !!

On attend que le soleil soit assez haut pour bien voir le fond et c'est parti pour 20 minutes de navigation pour arriver dans un petit paradis : un ilôt désert avec de l'eau translucide, une plage magnifique et un mouillage abrité ! Nous passons l'après-midi à jouer au bord de l'eau avec des raies et des poissons coffres, pas timides du tout : elles viennent se frotter à nos jambes et passent même entre !! Lilas s'amusera bien jusqu'à ce qu'un poisson coffre prenne son doigt pour une knacki ! Une belle coupure au doigt !!
Petite précision culturelle : la raie pastenague américaine se nourrit de gastéropodes, crustacés, huîtres ou petits poissons donc on ne craint rien. Par contre, c'est une raie "armée" : elle a un dard venimeux ... donc aucun danger, sauf si on lui marche dessus. En cas de blessure par leur aiguillon, il faut savoir qu'il est dentelé (donc qu'il fera de gros dégâts aussi quand on l'enlèvera s'il est bien enfoncé) et que le venin injecté est thermolabile. Il faut donc plonger la plaie dans l'eau très chaude et prendre des anti-douleurs.

Le lendemain, nous avons l'explication de ces raies peu farouches : des bateaux déversent des touristes sur NOTRE île dès le matin ! On est envahi !! Eh oui, hier il n'y avait pas de paquebots à quai alors qu'aujourd'hui ...c'est la cohue sur NOTRE plage !!
Enfin en milieu d'après-midi, les touristes regagnent leur paquebot et nous retrouvons notre tranquillité. L'occasion de faire voler le drône pour vous faire profiter des couleurs magiques ici.
C'est tellement joli ici qu'on doute de pouvoir trouver mieux et on choisit de rester ici jusqu'à notre départ des Turks et Caicos dans un ou deux jours. C'est ici que nos routes vont se séparer : Teiva va continuer au nord vers les Bahamas avant de faire la transatlantique retour. Nous irons au sud vers la Jamaïque avant de rejoindre Panama et se lancer dans la transpacifique.
Après Gilbert et Isabelle, sur Vent d'Ailleurs, nous perdons de bons compagnons de voyage. Snif ! On vous souhaite d'en prendre pleins les mirettes aux Bahamas et de faire une transat retour sympa.


Minute culture : à l'occasion de nos déambulations, nous apprenons qu'une capsule spatiale a été réceptionnée dans les eaux turquoises des Turks and Caicos en 1962. C'était le deuxième vol habité dans l'espace après Youri Gagarine en 1961 (qui avait fait un tour de terre) : les américains, vexés, y ont envoyé John Glenn qui a fait 3 tours de terre avant d'amerrir dans sa capsule. Petite la capsule !!


Finalement, on décide d'aller voir les petits ilôts autour de nous et le choix se fixe sur Gibb's cay, que l'on voit de notre mouillage !!

On attend que le soleil soit assez haut pour bien voir le fond et c'est parti pour 20 minutes de navigation pour arriver dans un petit paradis : un ilôt désert avec de l'eau translucide, une plage magnifique et un mouillage abrité ! Nous passons l'après-midi à jouer au bord de l'eau avec des raies et des poissons coffres, pas timides du tout : elles viennent se frotter à nos jambes et passent même entre !! Lilas s'amusera bien jusqu'à ce qu'un poisson coffre prenne son doigt pour une knacki ! Une belle coupure au doigt !!

Petite précision culturelle : la raie pastenague américaine se nourrit de gastéropodes, crustacés, huîtres ou petits poissons donc on ne craint rien. Par contre, c'est une raie "armée" : elle a un dard venimeux ... donc aucun danger, sauf si on lui marche dessus. En cas de blessure par leur aiguillon, il faut savoir qu'il est dentelé (donc qu'il fera de gros dégâts aussi quand on l'enlèvera s'il est bien enfoncé) et que le venin injecté est thermolabile. Il faut donc plonger la plaie dans l'eau très chaude et prendre des anti-douleurs.



Enfin en milieu d'après-midi, les touristes regagnent leur paquebot et nous retrouvons notre tranquillité. L'occasion de faire voler le drône pour vous faire profiter des couleurs magiques ici.
C'est tellement joli ici qu'on doute de pouvoir trouver mieux et on choisit de rester ici jusqu'à notre départ des Turks et Caicos dans un ou deux jours. C'est ici que nos routes vont se séparer : Teiva va continuer au nord vers les Bahamas avant de faire la transatlantique retour. Nous irons au sud vers la Jamaïque avant de rejoindre Panama et se lancer dans la transpacifique.
Après Gilbert et Isabelle, sur Vent d'Ailleurs, nous perdons de bons compagnons de voyage. Snif ! On vous souhaite d'en prendre pleins les mirettes aux Bahamas et de faire une transat retour sympa.