samedi 30 septembre 2017

Lotus en Martinique

Nous voilà en Martinique depuis une semaine maintenant.
 
La navigation à partir de Béquia s'est plutôt bien passée : nous sommes partis à 6h du matin (histoire de partir de jour), sous genaker.

Sous le vent de Saint-Vincent, il a fallu mettre le moteur un bon moment car on n'avançait pas (on a même enlevé le genaker qui était complètement déventé !). A l'arrivée dans le canal entre St Vincent et Ste Lucie, nous avons mis deux ris préventifs dans la grand voile et un bout de génois : heureusement car nous avons eu de belles rafales jusqu'à 45 kt pendant un bon moment (on est passé de 8 kt à 40 kt en peu de temps ! Étonnant !). La traversée jusqu'à Ste Lucie a été rapide, même si nous nous sommes quand même fait doubler par un autre cata au grand dam de Julien. Je sens qu'il va encore me parler d'alléger le bateau !
 
La côte sous le vent de Sainte-Lucie a été agréable : du vent tout le temps, une mer protégée par l'île. Arrivés travers Rodney bay, on décide de continuer direct vers la Martinique, quitte à arriver de nuit car on connaît l'anse Caritan où nous voulons mouiller.
Nous avions remis le genaker le long de Sainte Lucie. En observant la mer, on décide de le garder car elle ne semble pas s'agiter plus que ça dans le canal entre Sainte-Lucie et la Martinique. C'est la bonne option au début ... puis le vent forcit à 30 / 35 kt ... et se maintient. C'est trop pour notre genaker ... même si on avance bien !! (c'est toujours le dilemme du navigateur !). Bon, on a déjà explosé un spi en transat ... on se décide à enrouler le genaker. Du moins, on essaie ... deux fois !! et pas moyen de le réenrouler totalement. Il se roule à moitié seulement .... tout ça avec plus de 35 kt ... La nuit commence à tomber ... Julien s'énerve ...
Il n'y a pas 36 solutions : on affale le genaker à moitié enroulé et on le coince sous le canoe. On s'en occupera plus tard. Julien a fait l'acrobate pour réussir à l'enrouler enfin quelques jours plus tard.
On continue sous génois et grand voile et on arrivera vers 20h au mouillage, enfin au calme !! Pas de problème pour trouver une place : le mouillage habituellement très peuplé est presque désert. On sent que les bateaux se sont mis à l'abri.

La Martinique ... a un peu souffert du passage de Maria : les plages sont encombrées d'algues et de saletés diverses, les eaux n'ont pas leur transparence habituelle. On aperçoit un monocoque échoué sur la plage du club Med.
Nous avons occupé cette semaine à quelques travaux et ravitaillement :
- après avoir longtemps tergiversé, nous avons craqué et décidé de changer notre parc de panneaux solaires. Nous mettons en vente nos 4 panneaux solaires de 150 W (dont 2 récents) et achetons 3 panneaux de 300 W à la place. Pour les techniciens : nous passons de panneaux en 12V en panneaux 24V et il nous faut un régulateur de plus, des câbles, des cosses ... Julien commence à devenir calé en solaire et branchement ... au final, le plus important c'est qu'on pourra allumer la télé et recharger la tablette sans se demander si les batteries sont suffisamment chargées ou non !!

Qui dit travaux ... dit "GALERES" !! Il y a toujours des choses qui se passent bien et des aléas :
- la récupération des panneaux solaires et leur transport à bord s'est bien passé (chacun fait 2 m sur 1m, ce qui est déjà bien encombrant dans une annexe !)
- la vente des anciens panneaux a été très rapide aussi (le boncoin marche très bien en Martinique)
- nous avons échangé l'ancre trouvée au fond de la baie de Bequia contre un régulateur MPPT (il en fallait un deuxième avec tous ces panneaux !!) avec notre bateau copain 6Gone qui lui aussi redimensionnait son parc solaire ;
- par contre, les nouveaux panneaux étant plus longs et plus larges, il a fallu rallonger le tube inox de notre support (fait rapidement par une entreprise locale) et même comme ça, il y a un gros porte-à-faux ... Julien réfléchit maintenant à faire un portique complet en inox (devis en cours).
- pour faire passer les câbles du 3ème panneau solaire, Julien s'est battu contre le passe-coque pour finalement décider de creuser un trou dedans à la perceuse. Ce faisant, il a endommagé sans le voir les 2 câbles électriques des deux autres panneaux solaires et créé un court-circuit qui a grillé notre régulateur !! (plus de 300 euros la bête !!)
Et finalement, il a quand même fallu défoncer le passe-coque (tellement cuit par le soleil que ça ne se démonte plus) pour réussir à passer les câbles !! Furax le Julien !!

On se voyait déjà obligé de racheter un régulateur ... mais finalement, le réparateur du coin, spécialiste Victron, a réussi à nous changer le fusible qui avait sauté pour ... 3 euros !! Et hasard du mouillage, on a fait connaissance avec Jonathan, son monocoque ayant chassé sur son mouillage pendant un grain juste à côté de nous et il est ... électricien  !! (il nous a gentiment prêté des outils comme les pinces à sertir, absolument nécessaires pour nos branchements !!)
- pour mesurer ce que produisent les panneaux solaires, Julien a racheté un petit appareil à brancher vers les batteries. Nous en avions un mais il nous semblait quelque peu fantaisiste dans ses affichages donc on change. Bonne idée ... jusqu'à ce qu'il se penche sur son installation : c'est qu'il est perfectionniste Julien et il veut que la lecture de ce petit instrument se fasse à la table à carte ! Pour cela, il faut réussir à passer le câble (heureusement assez long) des batteries (coque tribord) vers le panneau au-dessus de la table à carte (côté bâbord du carré !). Vous voyez venir le problème ? Julien était confiant ... il a passé plus de 2 heures à pester, à démonter des bouts de cloisons, à passer des guides, à chercher ce qu'il venait de poser (mais où est passée cette p... de lampe ?) ... mais il a enfin amené son câble où il le voulait. Encore une heure à modifier un trou existant pour que l'appareil s'encastre et voilà le résultat ! Content le Julien !!
L'installation est maintenant terminée et opérationnelle.
Pendant ce temps, qu'est-ce que je faisais ? Eh bien, je me tournais les pouces bien sûr (après tout, je profite d'une retraite bien méritée !). Enfin j'ai aussi dû l'aider à moultes reprises et :
- faire l'école pour Violette (et Lilas, parce qu'elle le réclame à corps et à cris !!)
- faire les courses évidemment
- étudier les opérateurs téléphone d'ici : pour avoir internet et le téléphone dans les Caraïbes à un prix correct, je me suis abonnée Digicel.
- un peu de couture (d'ailleurs Violette voulait s'y mettre donc je lui ai confié une aiguille et elle a commencé à se servir de ma machine à coudre) pour des trucs super utiles (bon, j'ai effectivement fabriqué une étoile et une lune, qui ressemble à une banane, mais j'ai aussi réparé un sac et fabriqué 2 draps simples à partir d'un drap double).
On remarque la concentration de Violette alors que sa soeur lui a mis son "casque" sur la tête !

Les deux louloutes sont ravies d'être revenues en Martinique : on a la télé grâce à notre antenne de camping, donc les dessins animés !
Les mouillages sont calmes et elles s'amusent à se déguiser entre deux mouillages.

Là nous profitons d'un weekend tranquille à l'anse Caritan (nuageux mais grâce à nos nouveaux panneaux solaires, ça charge quand même). Enfin Julien est encore en train de s'énerver car l'embout qui nous permettait de regonfler notre annexe a mystérieusement disparu et bien sûr, aucun autre embout ne convient !! (à l'heure où j'écris, il a bricolé un truc et a réussi à la regonfler).

Pour tous ceux qui s'inquiètent pour nous dès qu'ils entendent le mot "cyclone", soyez rassurés : on surveille attentivement la météo et on est prêt à déguerpir vers le sud en cas d'alerte. Le délai des prévisions (souvent 5 jours minimum) est suffisant puisqu'il nous faut seulement 2 jours pour descendre jusqu'à Grenade et nous mettre à l'abri.

mercredi 20 septembre 2017

Bequia, galère au mouillage ...

Notre séjour à Béquia s'est un peu rallongé après avoir pris la météo. Une forte dépression qui finalement s'est aussi transformé en cyclone, Maria, devait passer au nord de la Martinique et autant rester à l'abri !

Le vent commençant à tourner, nous nous déplaçons car le mouillage devient rouleur et nous nous glissons près de la côte, au Nord de la baie. La nuit est orageuse, toute la journée du lendemain très agitée avec des vents à plus de 40 kt et une houle qui rentre dans toute la baie : pas d'abri possible ! Les grains se succèdent avec une mer qui chahute beaucoup ; beaucoup de bateaux se sont mis sur bouée, les gros cargos sont au moteur au milieu de la baie, les vagues se fracassent sur les rivages (quelques pontons seront endommagés) ... La météo, qui nous prévoyait une quinzaine de noeuds, était bien optimiste finalement !!
Le monocoque voisin demande de l'aide à Julien pour aller poser une deuxième ancre car il se rapproche un peu trop d'un bateau sur bouée. On se fait secouer toute la journée ... et on s'occupe comme on peut : pas de baignade mais un peu de couture pour moi (une petite tunique pour Lilas) et Julien fait du pain et l'école à Violette.
On attend la renverse des vents et que la houle se calme un peu. Prévue dans la nuit, elle sera effecive mardi matin, enfin !!
Notre mouillage n'a pas bougé pendant toute cette tempête et on était assez content ... jusqu'à ce qu'on essayer de relever notre ancre vers midi pour retourner devant la jolie plage, maintenant que la houle est plus calme. Et là, problème : la chaîne semble coincée ... On tourne autour, on force un peu, en avant, en arrière, sur le côté ... pas moyen !! Il faut se résoudre à redescendre la chaine remontée et remettre la patte d'oie.
La mer étant agitée encore, l'eau est bien trouble : on ne voit pas ses propres jambes quand on regarde ... Il y a 5 m de fond ... J'essaie d'aller voir ce qui coince mais je ne suis pas à l'aise quand on ne voit rien et une fois au fond, je n'ai pas assez d'apnée pour remonter la chaîne jusqu'à ce qui coince. Julien s'y colle et remonte dépité : il y a deux gros tonneaux et un amas de chaîne qui nous bloque notre chaîne. Il plonge et replonge pour essayer de dépatouiller tout ça ... ce n'est pas gagné !! On essaie à nouveau de tirer sur la chaîne au moteur avec la patte d'oie à poste ... rien n'y fait !! Nous sommes coincés à notre mouillage !

Dans la journée, je vais faire quelques courses avec l'équipage de 6Gone : la virée en annexe est sportive ! Les pontons sont encore secoués par un bon ressac et le ravitaillement sera un peu humide.
Pendant ce temps, les louloutes dansent dans le cockpit.
Le soir, on se régénère autour d'un apéro sur 6Gone (qui lui, a décidé de partir dans la nuit pour rejoindre la Martinique demain) et on parle de la suite du programme. Roques ? 

Mercredi matin, la mer est plus calme et l'eau encore trouble mais la visibilité est bien meilleure. Quand faut y aller ... Julien plonge pour aller vraiment voir ce qu'il en est. Je plonge aussi mais je dois avouer que je suis totalement inutile : pas assez d'apnée !! Il fixe un bout avec une bouée devant le noeud de chaines pour pouvoir replonger plus facilement dessus.
Après quelques plongées, la situation est plus claire : 2 tonneaux sont reliés par un tas de chaînes et notre chaîne (on se demande encore comment c'est possible), a fait un tour complet au milieu ... il va falloir décrocher notre ancre de la chaîne puis demêler notre chaîne, et enfin raccrocher notre ancre. Simple en théorie ... encore que tout ça à 5 m de fond dans une eau qui se trouble de plus en plus ...
Julien accroche une des petites planches des louloutes à un bout et à l'ancre. Puis il désolidarise l'ancre de la chaîne (jusque là, tout va bien). Moi, je suis au moteur, pour maintenir le bateau en place pendant ce temps (pas si simple avec le vent en rafales à 15/20 kt) et Violette est devant pour me dire où sont les planches parce que du poste de pilotage, je ne les vois pas !!
On commence à remonter la chaîne et ... le bout de la planche qui tient l'ancre se prend dans la chaîne qui remonte ! Julien est obligé de retourner à l'eau (on sent que la moutarde lui monte au nez...). Au final, il faut décrocher la bouée pour démêler le bout ... et la bouée est emportée par le vent avant qu'il ne puisse raccrocher le bout !!
Evidemment, pas question de lâcher le bout (sous peine de perdre notre ancre vu la faible visibilité dans l'eau !!) ; je rapproche le bateau pour jeter à Julien la petite planche des louloutes qui reste. Il refait un noeud, remonte à bord, finit de remonter la chaîne.
Pfiou, première étape exécutée non sans mal !! Il reste à aller récupérer le bout de l'ancre. Julien retourne à l'eau et tend la planche à Violette sur la pointe avant qui la tient le temps qu'il remonte à bord. Malheureusement, je ne vois rien et je n'anticipe pas bien le mouvement du bateau qui recule. Le bout se tend ... et Violette cramponne la planche (eh oui, on ne lui avait pas dit de lâcher si ça tirait !). Le bout déchire la poignée et plouf ! Le bout est à l'eau ... On vient de perdre notre ancre !!
Après quelques hurlements primaires, Julien replonge à l'eau pour essayer de retrouver le bout (dans 5 m de fond avec une visibilité bien réduite et sans repère fixe (je n'arrive pas à maintenir le bateau au même endroit avec les rafales de vent), avec en plus du courant ...
Je propose d'aller amarrer Lotus à une bouée et de revenir chercher l'ancre en mouillant l'annexe pour se donner un repère fixe mais Julien s'obstine. Et il finira par retrouver miraculeusement le bout !! (note pour la suite : acheter du bout flottant !!). Cette fois, je l'attache solidement à un taquet pendant qu'il remonte à bord.
L'ancre enfin remontée, on se dirige vers Lower Bay pour la refixer correctement, avant de mouiller devant la plage. Pfffffffff !! On se serait bien passé d'une aventure pareille !! Il nous aura fallu 1h20 de moteur, donc au moins 2h de baignade ... heureusement que Julien a une bonne apnée !! C'est le héros de l'aventure !
D'ailleurs dans sa recherche de notre ancre, il est tombé sur une autre ancre qu'il songe à récupérer ... L'après-midi, nous voilà repartis en annexe vers notre ancien mouillage. L'eau est toujours bien agitée ... mais il ne mettra pas longtemps à la retrouver. C'est une Simpson Lawrence de 25 kg en bon état qu'on devrait pouvoir revendre sur le boncoin ! Ce coin de la baie est une vraie décharge ! D'ailleurs dans l'ensemble, on trouve beaucoup de déchets au fond de l'eau ...

Pour finir en beauté la journée, Lilas (quelle chipie !!) ne trouve rien de mieux que de balancer son "oua oua" à l'eau ! et un sauvetage de plus !

Demain, appareillage pour la Martinique, tôt le matin (on va prendre exemple sur 6Gone) : soit on arrive jusqu'à l'anse Caritan, soit en s'arrête à Rodney bay à Sainte Lucie si le vent n'est pas avec nous.

vendredi 15 septembre 2017

Des Tobago Cays à Béquia

Les Tobago Cays ... sont moins idylliques avec du vent ! Après une arrivée sous un petit grain, nous avons passé deux jours ventés au même mouillage que la dernière fois. Avec cette météo mitigée, le plan d'eau était agité, l'eau avait une jolie teinte plus verte que bleu turquoise et le vent n'invitait pas à aller jouer sur les plages.


Les enfants sont passés d'un bateau sur l'autre, transformant le cockpit en un joyeux bazar sur Lotus. Côté adulte, il y en a un qui était heureux : Julien !! Il a sorti sa planche à voile et s'en est donné à coeur joie. Il faut dire que le cadre reste magnifique et que l'eau est à 31° ! Et après la voile, le repos ; je ne photographie plus Julien dans le hamac, j'en ai suffisamment. Je vous en mets une inédite : 

Julien qui lit (et pas le programme télé !). Et tenez vous bien : il est en train de lire le troisième tome d'une série ! (oui vous aussi ça vous scie non ?).
Sinon, qui dit "Tobago Cays" dit Parc rangers qui viennent quotidiennement récolté les 30 dollars caraïbéens de taxe. Tout le monde y a droit, même les plus modestes ! C'est quand on voit ce genre de monocoque qu'on réalise qu'on n'est pas vraiment des aventuriers sur notre catamaran tout confort !

Jeudi 14 septembre, on se décide à continuer vers Béquia : 6Gone part en premier et nous allumons les moteurs ... enfin on essaie !! Le droit refuse de démarrer : la batterie est déchargée (deuxième fois qu'il nous fait le coup, il va falloir la changer en Martinique). Le temps d'ouvrir la trappe moteur, sortir les câbles ... le moteur droit daigne enfin démarrer et c'est parti.
Nous sortons des passes menant au Tobago Cays et le vent étant bien orienté, on met en place le genaker. Cela nécessitera quand même un peu d'acrobatie de la part de Julien pour finir de le dérouler correctement. Mais on est content : ça avance bien et on commence à rattraper 6Gone.

Travers Canouan, l'horizon s'obscurcit : un énorme grain se profile à tribord. Va-t-il passer derrière nous ? On surveille, on espère ... et on se fait une raison : il ne passera pas à côté. On décide de ralentir pour laisser le plus gros passer devant nous : on affale le genaker, Julien met 2 ris à la grand-voile, on ferme tous les capots, on range les assises extérieurs, on met la housse de notre nouveau siège de barre ... on est prêt !!
Finalement, il passe presque devant nous : la plus grosse rafale était de 45 kt. 6Gone, devant nous, a peut-être eu un peu plus.
Après ce grain, le vent fait n'importe quoi : il tourne, faiblit ... nous obligeant à allumer le moteur pendant une dizaine de minutes.
Avant d'arriver à Bequia, il y aura encore un petit grain. Les manoeuvres des voiles nous occupent : le vent tombe, on sort le génois et la grand voile au complet ; zut, ça forcit à 30 kt ; on roule un peu le génois, on remet un ris à la grand voile ; zut ça tourne, on se retrouve au près serré et on se traîne ; bon, le vent retombe, on redéroule le génois, on remonte la grand-voile .... Du vent régulier, ça serait pas trop demander ??
On arrivera finalement en même temps que 6Gone, après avoir tiré un bord pour ne pas allumer le moteur trop tôt .... en vain puisque le vent change à cause du relief de l'île et l'on finit le vent de face pour rejoindre le mouillage de Lower Bay à Bequia. Lilas aura passé la totalité de la navigation tranquillement endormie dans sa cabine.
Nous allons rester quelques jours ici car une belle grosse dépression devrait passer sur la Martinique au début de la semaine prochaine et autant ne pas s'en rapprocher !
Au programme baignade, jeux entre copines et CNED : les cours sont enfin disponibles en ligne et Violette va pouvoir faire sa rentrée !!