jeudi 15 décembre 2016

Bonjour à tous des Canaries !
Arrivés ce matin tôt et on va certainement repartir ce soir, si la météo est propice.

La remise à l'eau et l'appareillage d'Almerimar vendredi 9 se sont bien passés ; nous sommes arrivés à Gibraltar le samedi vers 10h30.

 Violette devant le rocher de Gibraltar.
Les deux hommes en train de vérifier les fichiers météo pour la suite du voyage ... pas beaucoup de vent prévu mais dans le bon sens, c'est déjà ça !!

 Le temps de faire les pleins, de remettre une latte de la grand voile qui s'était sauvée pendant la navigation, nous sommes repartis vers Gran Canaria vers 12h00.




Bilan de cette traversée :
- beaucoup de moteur car pas de vent bien établi et le but était de ne pas faire trop attendre notre équipier à Las Palmas ;
- des beaux levers et couchers de soleil ;
- des dauphins joueurs avec les étraves au grand bonheur des filles ;
- deux baleines admirées ;


- une température générale plutôt clémente ; on sent qu'on descend vers une zone plus tempérée ;
- de bonnes périodes sous spi avec une pointe à 15,2 kt pour Julien de nuit
- un peu d'école pour Violette avec ses évaluations du 3ème module ... parfois on s'arrache les cheveux !
- côté pêche, les lignes ont été traînées du matin au soir ; aucun poisson n'a daigné s'intéresser à nos hameçons ...
- un bateau nous a doublé le premier soir (photo) ; nous en avons doublé aussi mais de nuit ou de trop loin pour la photo.



Au programme aujourd'hui : faire le plein, récupérer notre équipier (à l'heure où je mets à jour ce blog, Christophe est à bord), refaire quelques courses de frais, donner des nouvelles sur le blog, envoyer les cours du CNED, prendre la dernière météo, se balader dans Las Palmas.
On souffle un coup et c'est reparti pour mini 15 jours de traversée avec Noël en mer (en plus de 17 ans de marine, ça ne m'était jamais arrivé !!)

 Pause pour un des capitaines ; Lilas ne fait pas de quart donc elle est en forme !

 En dessous, une période grand calme : ça a du bon aussi.

Avis de l'équipier JF :
le bateau a montré de belles possibilités, mais on n'a pas été aidé par la météo, le vent était favorable mais souvent trop faible pour aller vite. Il devrait se rattraper dans les alizés.
Le bateau est confortable et on récupère bien, c'est déjà ça.

Après un court arrêt au stand de ravitaillement pour faire les pleins, on repart sans perdre de temps.
En mer on a tout le temps de penser aux malheureux qui sont restés à terre, on n'a que ça à faire, alors on pense à vous.
Bises à tous.
JF

mercredi 7 décembre 2016

le bout du tunnel

Coucou à tous,

comme promis, quelques nouvelles avant le départ parce qu'enfin, après plusieurs désillusions sur notre date d'appareillage, on croit vraiment pouvoir reprendre la mer le vendredi 9 décembre.
Côté travaux, l'anti-fouling est en train de sécher et c'était la dernière couche à passer. On laisse sécher maintenant et on attend la grue vendredi pour la remise à l'eau. Ce n'est pas trop tôt, après 4 semaines passées à piétiner sur place !!

Donc si la grue ne nous fait pas faux bond, on ressort les voiles qui doivent commencer à moisir, direction Gibraltar puis les Canaries où notre équipier de transat, Christophe, nous attendra depuis quelques jours. Bravo à lui qui aura su s'adapter à nos déboires en y laissant quelques plumes au passage (forcément, pour annuler un billet d'avion, il faut être mort sinon aucun remboursement n'est effectué !!).

Bon au bilan, qu'est-ce qu'on peut dire de ce charmant petit coin nommé Almerimar. Pas grand chose en fait, il n'y a rien à faire et rien à voir non plus, à part des bateaux. J'y vois cependant 2 points positifs :
- la marina qui n'est pas chère heureusement, entre 14 et 15 euros par jour pour notre catamaran, que ce soit à l'eau ou au sec (c'est plus cher au sec).
- le Mercadona, un magasin d'alimentation, très bien fourni et à des prix tout à fait corrects.
Il faut dire que courant novembre et décembre, on est loin de la saison touristique où, à ce qu'il parait, c'est nettement plus animé. En même temps, je n'y passerais pas mes vacances. Les plages ne sont vraiment pas terribles et la mer pas très chaude. Et je ne vous parle pas des hauteurs de la ville (et de la région d'ailleurs) que l'on nomme à juste titre :"mer de plastique", à cause des innombrables serres qui recouvrent toutes les surfaces cultivables......


Les derniers jours seront occupés par les quelques courses de frais nécessaires, la remise en ordre du bateau avec un petit coup de propre. Vivement vendredi !!!

samedi 26 novembre 2016

des nouvelles ... les aléas des débuts :

Samedi 26 Novembre,

Bon, le programme a été légèrement modifié par rapport à ce que nous pensions faire. J'ai l'impression que la navigation en famille sur catamaran ne se passe jamais comme prévu ...
A l'heure actuelle, nous devrions être depuis quelques temps aux Canaries, à visiter ces jolies îles, en attendant de récupérer mon papa (le 28 novembre) à l'aéroport de Las Palmas.
Mais au final, nous sommes à Almerimar, en Espagne, un peu après Alméria, un peu avant Malaga.
Nous avons quelques petits soucis techniques qui nous obligent à faire quelques travaux. Rien de bien méchant mais la météo excécrable locale n'arrange rien. Et dire qu'il ne pleut quasiment jamais ici. Ca fait maintenant une semaine complète qu'il tombe des cordes.

Pour répondre aux questions que vous vous posez, revenons un peu en arrière : cela faisait quelques jours que nous naviguions par sauts de puces, avec beaucoup de vent dans le nez et la mer qui va avec. Nous étions à l'abri vers San José mais en fin de journée, nous avons dû changer de mouillage car devenu agité. Le nouveau mouillage était bien abrité mais au milieu de la nuit, Julien est venu me réveiller car le vent avait tourné et comme on avait mouillé près de la plage, on se retrouvait trop près ... avec peu d'eau sous la quille.
Bon, on se lève, on remonte l'ancre et ... on hésite : on remouille un peu plus loin ou on en profite pour avancer ? Le vent est pas mal orienté .... Allez, on avance !!
Evidemment, dès qu'on sort de l'abri de la côte, on commence à se faire chahuter ... hop, mon amie Nautamine entre en jeu et en attendant qu'elle fasse effet, je laisse Julien gérer. Comme ça secoue pas mal, il décide de longer la côte direction le mouillage de Roquetas del mar, en passant devant le port d'Almeria. La nuit est noire, des lumières partout (la côte, des bouées, des pêcheurs, d'autres voiliers ....) et à un moment, alors qu'on discute dans le carré, un gros choc ébranle le bateau. Dehors on ne voit rien mais c'est évident : on a touché quelque chose : le sol ou un autre bateau ?
C'est le fond qu'on a touché !! Julien dégage le bateau avec les moteurs et on s'eloigne de la côte : en fait, il y a une langue de terre qui s'avance vers Almeria et au milieu de toutes les lumières, celle qui la signale était passée inaperçue ... Après vérification dans les fonds des coques, pas de voie d'eau à signaler (on vérifiera plusieurs fois !!). On continue jusqu'à Roquetas et on mouille devant la plage, toujours dans le noir.

Au matin, Julien enfile sa combinaison de plongée pour aller vérifier s'il y a des dégâts ou si nous n'avons fait qu'effleurer du sable (on croise les doigts). Pourquoi la combinaison de plongée ? Parce qu'entre notre dernier mouillage et ici, on est passé de 22° à 17° !! Brrrrr !!
Pour le sable, on repassera ... la quille tribord est abîmée. Il va falloir réparer. 


Voilà pourquoi nous sommes maintenant à Almerimar où nous avons attendu quelques jours la grue pour nous sortir de l'eau (c'est ça d'être gros et large : la darse du port était trop étroite). Puis il a fallu attendre une semaine que la quille sèche. Et maintenant, alors que les travaux pourraient avancer, il pleut à Almerimar .... donc on attend qu'il arrête de pleuvoir pour que les réparations se poursuivent avant remise à l'eau, on espère dans 7/8 jours ... parce qu'il commence vraiment à faire frais ici !!

Côté programme à venir, ça chamboule tout évidemment. On passera par les Canaries mais on oublie le Cap Vert. On traversera direct des Canaries vers les Antilles pour arriver en fin d'année. Papa n'a pas changé la date de son voyage : il nous rejoint ce weekend et sera donc de la partie pour la traversée vers les Canaries (tant mieux parce que les quarts à trois, c'est mieux qu'à deux !!).

Côté points positifs : nous sommes dans un charmant petit port, où la place de port n'est vraiment pas chère (15 euros la nuit !!), avec un supermarché à 5 minutes où nous pourrons nous ravitailler. Comme nous avons le temps, nous goûtons tout pour partir avec les meilleurs produits. J'en profite aussi pour avancer le CNED avec Violette qui n'attend qu'une chose, que nous repartions vite !! parce qu'"au port, il n'y a pas de dauphins ni de baleines et c'est trop nul".
Nous en profitons aussi pour faire des menus travaux sur le bateau, ceux qu'on n'avait ni le temps ni l'envie de faire ... on n'a toujours pas envie mais il faut bien passer le temps !! J'ai fini mes rideaux, rafistolé la protection de l'annexe, repeint un placard ... Julien fait des joints, ponce, repeint, change des drisses ... Pendant ce temps, Violette s'amuse et sa soeur fait des siestes de l'espace à bord dans sa cabine.

Voilà, c'est tout pour l'instant. J'espère avoir de jolies navigations à raconter au prochain article sur ce blog ! A très bientôt.

dimanche 6 novembre 2016

De Ibiza à la côté espagnole

Bonjour à tous,
nous sommes actuellement au mouillage devant San José (un peu avant Almeria) et on souffle un peu car la météo nous chahute bien depuis quelques jours et on avance par petits sauts, quand le vent le permet (car évidemment, il est fort et plutôt dans le nez !!)

Nous avons quitté Ibiza le 31 octobre, après quelques courses, en direction de Formentera où nous passerons la nuit, devant la plage d'Espalmador. Très jolie mais il manque quelques degrés à l'eau (22° seulement) pour que l'on se baigne.







Le 1er novembre, appareillage le matin pour rejoindre la côte espagnole. Le vent est plutôt faible et les voiles ne suffisent pas, il faut mettre les moteurs. On met les lignes aussi et on pêche un petit espadon ! qui mérite bien de grandir un peu avant d'être mangé donc on le remet  à l'eau.
On sera récompensé de notre bonne action puisqu'on pêchera deux autres poissons avant d'arriver.


Evidemment, on s'est tellement traîné qu'on arrive de nuit. Heureusement, la promenade le long de la plage de Calpe est bordée de lampadaires. On la voit bien et on viendra rejoindre un catamaran déjà au mouillage.







Le lendemain, on bouge en direction d'Alicante, mais bon, 100 euros la place de port pour la nuit, c'est un peu cher payé donc on continue notre navigation (avec un bon vent mais dans le nez !!) vers un mouillage abrité, et gratuit !!
Après une nuit paisible, on repart, le vent semblant plutôt favorable ; comme il faut qu'il arrive quelque chose à chaque navigation, là c'est le bout qui tient le bas du genaker qui casse !! dommage, on avait les bonnes conditions pour avancer avec mais le temps de remettre en état, le vent a tourné ... zuuuuut !!



Bon les navigations sont quand même tranquilles, avec une mer plutôt calme jusque là. Et on a eu la chance de voir des dauphins plusieurs fois.





















Le samedi, au réveil le vent est plutôt calme. Les fichiers météo nous annoncent un vent contraire de 10 à 20 n, alors on se dit qu'en partant tôt, on avancera un peu avant de se traîner. Après 1 h de tranquillité, le vent forcit, dans le nez bien sûr, on atteint rapidement les 30 n en rafales et la mer commence à s'agiter. On renonce à aller jusqu'au cap que l'on voit au loin et on se rapproche de la côté pour s'abriter un peu. Le vent forcit encore : 35/40 n, rafales à 45 n. Même près des côtes ça secoue

Evidemment, il n'y a pas d'endroit abrité pour s'arrêter alors on continue. Le vent ne s'arrange pas : 45/50 n avec des rafales à plus de 50 n (la preuve en photo : 52.6 n de vent dans le pif !!). Les louloutes s'en amusent heureusement.







On vise une cala où l'on devrait être abrité, et le moteur droit s'arrête !! zuuuut !! Coup de stress pour les capitaines : on se voit déjà à devoir manoeuvrer pour mouiller, avec plus de 40 n de vent !! Julien pense au filtre à gazoil (le moteur droit lui a déjà fait ça, peu avant d'arriver à Leucate lors de sa traversée de l'Atlantique). Le temps de récupérer le matériel, de mettre les mains dedans, de changer le filtre (moteur chaud !!), et ça redémarre ! Ouf !!
Tant mieux, on était à côté de Carbonera, une petite ville sans aucun charme avec une énorme cimenterie. On la dépasse pour s'arrêter devant une jolie plage, abritée ou presque des 40 n de vent qui souffle encore !!
Après vérification sur la carte, on est à l'abri de la pointe des morts !! Eh bien on ne bougera pas quand même !!
Enfin si, mais le lendemain, après une bonne nuit de sommeil (enfin pas si serein que ça car on était mouillé un peu près des cailloux). Le vent s'est un peu calmé dans la nuit, on décide d'avancer, mais ça se remet à souffler en sens inverse toujours ; on s'arrête en début d'après-midi, devant San José.

On va attendre de meilleures conditions pour avancer plus facilement ; marre de se faire brouetter. En tout cas, rien n'a bougé sur le bateau. Les cales qui tiennent la télé sont validées.
Pour ceux qui voulaient des photos de notre beau carré dans son ensemble, voilà :

Sympa non ?

Prochaine grande étape : passer Gibraltar, quand le vent nous laissera avancer !!

Dans l'immédiat, on va certainement se déplacer un peu pour être plus à l'abri car la houle nous fait gigoter ... vivement que le vent se calme !!

dimanche 30 octobre 2016

Les Baléares, octobre 2016

Dimanche 30 octobre,
nous sommes au mouillage à San Antonio Abad, sur l'île d'Ibiza. Un mouillage bien tranquille, comme l'a été notre traversée de Majorque vers Ibiza !! Partis vendredi soir vers 19h, arrivés à 15h45 samedi !! Pas beaucoup de vent dans la nuit, et pas beaucoup plus de jour. Dommage parce qu'on avance bien (on a fait des pointes à 10 n et d'autres à 1,5 !) quand il y a ne serait ce que 10 n de vent !!! Enfin, la mer était calme, c'est déjà ça. On a rempli nos réservoirs d'eau en faisant fonctionner le dessal (qui fait un foin du diable d'ailleurs). La pêche n'a pas été à la hauteur de nos espérances, que dalle !!!

Que s'est-il passé depuis notre dernier article ? 
Nous avons passé quelques jours tranquilles à Pollença, pour récupérer de notre traversée et profiter du calme du mouillage.
 





Nous avons reçu nos premiers invités du 18 au 27 octobre. Nous avons passé quelques jours à Pollença au mouillage pour qu'ils s'amarinent doucement, puis par petites navigations, nous sommes arrivés à la Cala Mondrago, juste au sud de Porto Petro.
Au final, à part Léa, ils n'ont pas le pied marin. Dans l'ordre du plus malade au moins malade : Mathilde, Jérôme, Paul, Karine et enfin Léa.
Pour ceux qui veulent des détails, voilà le journal de bord de Lotus :

Mardi 18 octobre,

Temps mitigé aujourd'hui.
Aujourd'hui, on a loué une voiture (un 9 places) pour aller chercher les Clément à l'aéroport vers 16h. En attendant, on en profite pour aller voir Puerto Soller, le port abrité de la côté Ouest puisqu'on a décidé de faire le tour de l'île par l'Est, histoire de voir plus de jolies calanques.
Puerto Soller est joli mais étriqué par rapport à Pollença et la route pour y aller serpente énormément avec pas mal de gens (touristes?) qui font du vélo ou du ski sur route !
Petit tour à Palma et quelques courses avant de récupérer nos visiteurs.
L'installation à bord se passe bien : ils sont tous arrivés équipés de bracelet anti mal des transports, et avec un sac de pharmacie pour traiter Paul et Mathilde qui ont chopé un microbe avant d'arriver. L'organisation à bord :
- cabine avant bâbord : Karine et Jérôme
- cabine arrière bâbord  : Paul et Léa
- cabine avant tribord : les capitaines et Lilas dans son lit parapluie
- cabine arrière tribord : Violette et Mathilde
Programme de la soirée : apéro et discussion.

Mercredi 19 et 20 octobre,
pas de bol, temps mitigé encore et pluie !! le soleil est timide mais Jérôme a trouvé le moyen d'aller se baigner de bon matin : il a fait tomber le maillot de bain de Mathilde le 19 au soir et il l'a cherché avec Julien le lendemain matin. Résultat : maillot retrouvé
Balade en ville, tour en zodiac, petite baignade, plage. Les Clément s'amarinent doucement et les apéros s'enchaînent.

Vendredi 21 octobre :
le temps n'est pas au beau fixe mais ça s'améliore doucement. On sent que nos invités ont envie de prendre la mer alors c'est décidé, on appareille. Enfin après la baignade matinale de Jérôme qui cette fois part à la recherche de son maillot de bain, mystérieusement tombé à l'eau dans la nuit malgré 3 pinces à linge. Et c'est encore un succès !!

 Appareillage vers 10h30, ça bouge un peu … beaucoup. On sort les cannes à pêche, encore à l'abri dans la grande anse de Pollença, on attend pour les voiles car évidemment, vent dans le nez !!
Une touche plus tard, le poisson réussit à se détacher juste à temps. Peu à peu, tout le monde devient plus silencieux. Karine regarde l'horizon à côté de moi à la barre et l'air frais l'aide à tenir le coup. Jérôme est tout vert et il ne résistera pas quand Paul sera malade.
Mathilde est toute blanche et ne tarde pas à être malade. C'est la débandade : Violette et Léa s'allongent, Mathilde agonise, Jérôme nourrit régulièrement les poissons (qu'il ne pense plus à pêcher!!), Paul va mieux et il s'endort tranquillement, Karine serre les dents.
On décide d'une pause, à l'abri dans une petite cala vers 13h30 … mais l'abri n'est pas si bon que ça. Le temps de faire à manger, d'essayer de nourrir les moins malades, de nettoyer le vomi de Mathilde qui rate parfois la bassine … on repart.
Les capitaines sont divisés : avancer ou faire demi-tour pour se remettre à l'abri dans la baie de Pollença ? Finalement on continue et on se fait bien brasser.
On s'arrêtera à l'abri de la cala Ratjada environ 2h plus tard. L'équipage a ramassé et n'a qu'une envie : descendre à terre. Tout le monde embarque sur le zodiac direction la plage et la jolie petite promenade qui nous amène à la ville de Ratjada. Après un apéro tapas réconfortant, retour à bord et au dodo rapidement car la mer, ça fatigue !!

Samedi 22 octobre,
4h30 du matin … on se fait bien remuer ; le vent a tourné et la houle aussi donc on n'est plus à l'abri !! en plus il pleut : un bel orage avec éclair ! Pffff
On attend que le soleil se lève et vers 8h30 c'est parti, on quitte notre mouillage agité pour aller se mettre à l'abri dans la baie précédente, qui devrait nous donner un abri avec le vent actuel.
Sur le trajet, je vois un poisson sauter et Julien lance une ligne … 5 minutes plus tard, un poisson mord !! ce sera le repas de midi.


Le mouillage est abrité et on passe une journée plutôt calme avec baignade le long du bord, tour de canoë et de zodiac. Il ne manque que le soleil qui aura été timide toute la journée.
On espère un grand soleil et une mer calme pour demain, et enfin des températures un peu plus chaudes !! La mer est toujours à 23°.

Dimanche 23 octobre,
enfin une belle journée ! Le soleil brille, il fait un peu plus chaud.
Julien décide de se lever tôt pour aller pêcher car c'est bien connu, le poisson est matinal ! Le voilà parti en zodiac tout seul (après m'avoir aidé à nettoyer le vomi de Lilas dont le petit déj. vient de ressortir intégralement sans préavis).

Il revient une heure après, avec un poisson !! un gros !! Je précise car Jérôme, levé entre temps, est allé tenter sa chance au fusil harpon et il revient avec un poisson aussi mais plus petit. Poisson frais à midi !!

La cala où on est abrité est tranquille mais il manque une jolie plage : il n'y a que du rocher pour accoster. C'est décidé, demain on avance pour se trouver une jolie cala mais avec plage !!
L'après-midi, baignade et canoë. Le soir, apéro sur le pont












Lundi 24 octobre,
Appareillage de bon matin. Sur le bateau, l'équipage prend le rythme du soleil : on a sommeil assez tôt puisqu'il se couche avant 20h et on se lève vers 8h, avec lui.


On décide d'aller jusqu'à Porto Christo, à environ 2h, mais à l'arrivée, c'est la déception : c'est tout petit et la place au mouillage est très très limitée. On décide de continuer d'avancer et on ira jusqu'à Porto Colom, qui a un grand mouillage abrité. A l'arrivée, le plan d'eau est calme, le coin plutôt joli mais l'eau un peu moins claire et appelle moins à la baignade. Il est 14h, tout le monde débarque, objectif : trouver une pizzeria. Cela sera chose faite après 1h de marche, le lundi, beaucoup de restos étant fermés.
A noter que Violette a perdu sa dent du bas pendant la navigation ! la petite souris devra passer à bord ce soir.



A signaler à bord : tous les wc sont bouchés : cela a commencé par le wc avant bâbord, puis le bâbord arrière et enfin le tribord central. Un meilleur briefing sera fait pour nos prochains visiteurs, car on suppose qu'une manipulation limitée du piston évacuateur a permis la formation d'un bouchon de papier dans le tuyau, particulièrement avec les 3 enfants. Julien va devoir mettre les mains dans le caca ….
Retour sur le bateau vers 16h et les hommes partent en annexe vers la plage avec toute la marmaille.
Entre temps, un homme du port en zodiac vient nous faire comprendre que nous sommes dans une zone où il est obligatoire de prendre une bouée (et donc de payer!!). Je lui explique que nous devons attendre le retour de l'annexe et que nous partirons.
Comme il nous tourne autour, je finis par prendre le canoë pour aller jusqu'à la plage où j'en profiterai pour me baigner avant de revenir avec eux. Karine, restée à bord, a eu droit à une autre visite de l'homme du port qui s'impatiente. Il revient pour nous dire que nous sommes restés une demi-journée et que ça fera 14 euros !! Comme on n'a pas pris de bouée, on lui dit qu'il exagère et on se déplace, hors de la ligne des bouées payantes (non mais!!).
Les hommes s'en vont ensuite faire quelques courses pour le repas du soir : nos deux beaux poissons pêchés à la traîne ce matin, qui seront préparés par Jérôme avec des petits légumes. Slurp !!
Le soir, activité travaux manuels pour Julien qui se penche sur les toilettes : elles sont toutes bouchées … on en est réduit à utiliser le pot de Lilas (ce qui passe pour les 5 enfants, mais pour les grands ….) après 3 h d'effort, les WC avant bâbord sont de nouveau opérationnels.

Mardi 25 octobre,
Nous partons au matin pour aller jusqu'à Porto Petro ; le temps est clément, la mer pas trop agitée. Nous arrivons après une petite heure mais le mouillage est a priori payant vu le nombre de bouées dont il est truffé. On décide alors de continuer un peu jusqu'à la cala Mondrago où nous mouillons devant la plage.

S'il n'y avait pas une petite houle résiduelle qui nous chahute un peu, ce serait le mouillage idéal car il y a deux jolies petites plages que l'on peut rejoindre à la nage. On sort les canoës pour rejoindre la plage. Jérôme et Karine se renseignent pour connaître les tarifs de la navette jusqu'à l'aéroport. On dirait qu'ils n'ont pas très envie de naviguer jusqu'à Palma … et ça se comprend étant donné qu'ils sont plutôt sensibles au mal de mer (malgré les bracelets anti-mal des transports ou la nautamine).
En fin de journée, il ne reste plus beaucoup de bateaux au mouillage. On en profite pour se déplacer un peu pour se mettre plus à l'abri. C'est top !!

Mercredi 26 octobre,
Pour moi, cuisine le matin : pizza et quiche (en prévision de notre navigation de demain) ; pour Julien, opération toilettes bouchées qui continue. Il doit démonter intégralement nos toilettes pour les déboucher (des lingettes bloquaient complètement le broyeur) et il tape un moment sur le tuyau des toilettes arrière bâbord pour déloger le bouchon de papier mais pas moyen) ; pour les autres, baignade, plage et canoë.
Les Clément repartent ce soir en taxi et passeront la nuit à l'aéroport (leur avion décolle demain à 6h du matin).

Jeudi 27 octobre,
il fait beau … on décide de rester dans notre belle cala et d'en profiter pour faire une belle rando. Ça c'était avant que Julien ne mette le nez dans les toilettes.
Finalement ce sera bricolage toute la journée, énervement maximum car «avec du matériel de merde, comment tu veux y arriver ? !!!" . On se penche sur le WC bâbord : pas moyen de déloger le bouchon … Julien décide de démonter le tuyau qui passe à travers plusieurs parois : ça lui prend la matinée et bon, il va falloir réussir à déloger le bouchon puis à remonter ce satané tuyau !! encore des heures de boulot !!
De notre côté, il remonte le wc électrique mais forcément, une pièce qui tient le tuyau a cassé et ça fuit. Il recolle la pièce … et essaie un peu plus tard … ça fuit toujours … Bon on va remonter la pompe mécanique en attendant de faire mieux mais il y a aussi une pièce à refabriquer car elle était abîmée. C'est en cours ….
Les prochains visiteurs sont prévenus : le briefing pour l'utilisation des toilettes sera détaillé et si elles se bouchent, à eux de mettre les mains dans le caca !!
C'est pas tout ça, mais demain, il va falloir partir tôt pour essayer d'arriver de jour sur Ibiza. 

Vendredi 29 octobre,
Il fait beau !! après une matinée d'effort, le tuyau des toilettes bâbord est enfin débouché !! On le remonte, on nettoie ... et on profite de l'après-midi pour se baigner un peu. Appareillage ce soir pour Ibiza : mer calme avec juste un peu de vent, ça semble prometteur !!