lundi 29 octobre 2018

Huahine, plage, soleil et sable chaud

Le départ vers Huahine se fait en douceur : 10 à 15 kt de vent, la mer est calme derrière Moorea. Bon, le vent est censé venir de l'Est et notre spi est gréé en conséquence ... mais finalement il est plutôt Sud Est ! Il faudra attendre un bon moment pour qu'il tourne un tout petit peu dans le sens attendu. Enfin la navigation est paisible : le vent tombe un peu dans la nuit (avec 5 kt, le spi se dégonfle et on se traîne à 1 à 2 kt pendant mon quart avant de retrouver un peu de vent).
Il y a 70 milles à faire : nous craignions de les faire trop vite et d'arriver encore de nuit à la passe : on est vite rassuré à ce sujet !

Julien met les lignes à l'eau le soir et le matin ... mais rien !
Côté ennuis :
- les feux de navigation (rouge et vert à l'avant) ont refusé de s'allumer à la nuit tombée ... Après une petite beigne thérapeutique, le feu vert a retrouvé son éclat ... mais pas le rouge ! A réparer !
- je reprends le quart vers 6h du matin ; mer bien formée, vent presque plein arrière, 18/20 kt stable ... et là j'entends un drôle de bruit ... je lève le nez ... zut alors : le spi s'est déchiré tout en haut et la déchirure descend ... Le temps de prévenir Julien et de l'affaler, la toile s'est déchirée le long des 2 coutures, quasi jusqu'en bas ! Pffff, fragile ce spi ! On verra avec un voilier si cela vaut le coup de le réparer !

L'arrivée sur Huahine par la passe Avapehi se déroule sans encombre et on mouille un peu plus au sud. Le mouillage est joli mais venté et avec un courant terrible. C'est d'ailleurs lui qui gagne face au vent et nous nous retrouvons dos au vent au mouillage ! Nous n'avons pas l'habitude de ne pas être à l'abri du vent dans notre cockpit ! Le courant est tel que la baignade, sans être attaché au bateau, n'est pas possible.
L'équipage délibère et décide de chercher un mouillage plus tranquille. Nous descendons le lagon de Huahine, cherchant un joli coin ... et nous irons tout en bas : dans la baie d'Avea où nous rejoignons quelques bateaux. Le mouillage est bon, sur un plateau de sable et il y a un joli hôtel juste à côté avec une plage au sable doux aux pieds (pas si courant en Polynésie !).
Nous tentons sans y croire l'installation de l'antenne télé et ... mais oui, on capte !! Enfin ce sera de courte durée : le soir, pas moyen de retrouver le signal ! Pas de météo, pas d'infos ... finalement ce n'est pas essentiel
Nous bougerons deux jours après pour aller dans le sable plus clair : 20 à 40 cm d'eau sous les quilles selon la marée

Nous resterons à profiter de ce joli mouillage pendant une dizaine de jours. Les journées sont remplies :
- école pour Violette, un peu pour Lilas

- baignades multiples
- canoë
- plage (celle du relais Mahana, avec de l'ombre, du sable blanc, des transats ... et le wi-fi !!)
- restaurant de l'hôtel (bon et raisonnable)
- happy hour à l'hôtel
- baignade dans la piscine de l'hôtel : petite mais très chaude, et très traitée : les cheveux de Violette n'y résisteront pas étant données les heures qu'elle y passera. De jolis reflets verts apparaîtront !
- petite marche (jusqu'au Marae Anini, pas très loin)
- rencontres sympas, avec des touristes de passage : Violette se fera des copines à qui elle devra dire au-revoir assez vite hélas ! Inès, Shanaelle, Mathilde, Charlotte ...
- photos sous-marines : juste devant l'hôtel, il y a du corail avec beaucoup d'anémones, des poissons clown ... et sous le bateau, des raies pastenagues et léopards.
- sauts du ponton : plongeons, saltos, lancer de louloutes ...



Vendredi 26, nous nous décidons quand même à remonter vers Faré, le village principal : nous arrivons à court de fruits et légumes, et nous avons loué une voiture pour samedi. Ensuite, ça ne sera plus possible : elles sont déjà toutes louées pour l'Hawaiki Nui !

Le village est sympa : le yacht club a un joli ponton pour accrocher l'annexe et sa terrasse sur la mer, avec un sol de corail, est très accueillante. Son "happy hour" avec la bière pression Hinano à 200 FCP est une bonne surprise.
Le tour de l'île se fera en partie sous la pluie. Nous passerons par tous les endroits "à voir" : nous longerons le lac Fauna Nui, au nord de l'île (étendue d'eau saumâtre qui ne mérite pas de s'y arrêter). Nous jetterons un coup d'oeil au passage du pont (sous la pluie !) aux pièges à poissons (fabriqués en pierre dans une rivière). Ensuite, le marae Manunu au nord ne passionnera pas les louloutes ... c'est l'occasion de voir la côte Nord où le lagon est inexistant.
Nous irons ensuite faire une petite ballade le long de la plage de l'ancien hôtel Sofitel (qui a été soufflé par un cyclone). A priori, il y a là un joli jardin de corail à voir ... mais le temps bien gris ne nous incite pas à la baignade.
Nous continuons donc vers une petite galerie où expose une artiste installée ici : Melanie Shook Dupre. Ses toiles sont très belles, jugez plutôt ... il y aurait de la place dans le bateau, je me serais sûrement laissée tenter !


L'étape suivante est un arrêt sur le bord de la route, toujours sous la pluie, pour prendre une pirogue vers la ferme perlière qui est posée sur un massif coralien. Après une explication rapide (plus succincte que celle que nous avions eu à la ferme perlière de Rangiroa), nous avons eu le temps de flâner dans la boutique qui expose aussi des poteries. Pas d'achat car je suis déjà bien pourvue côté perles. Les propriétaires sont installés sur le motu à côté ... enfin ils ont déménagé dans un faré posé sur l'eau, chassés par les moustiques qui pullulent le soir à terre (eh oui, le paradis a son revers !)
Un peu plus loin, vers le village de Faie, nous faisons le stop traditionnel pour essayer d'apercevoir les anguilles sacrées. Pas de photos : l'eau est trouble à cause de la pluie et même si on aperçoit les anguilles, on n'a pas vu leurs yeux bleus !

En suivant la route, nous passons par le point de vue du Belvédère, puis par le pont qui relie les 2 îles (Huahine Nui, la grande, et Huahine Iti, la petite), toute la côte Est ... c'est sauvage, joli ... mais on a faim !! Nous zappons la culture de la vanille ou la maison du paréo pour aller pique-niquer au bord de la plage du marae Anini. Pendant que Julien sieste sur la plage, je pars palmer pour admirer le jardin de corail juste devant.
Nous jetons un coup d'oeil à la baie d'Avea en passant et le retour est paisible. La route est belle (et très bien entretenue : l'île est propre, les bordures de route tondues ...). A Faré, nous en profiterons pour faire des courses au super U (grand, avec des prix très raisonnables). Nous avons aussi fait le plein de fruits au petit marché local, présent dans LA rue du village. Avocats, bananes, mangues, tomates ... on va se régaler !

Dimanche, Violette se motive et fait une journée d'école : elle est bien inspirée puisque Fakarêver arrive dans l'après-midi et elle retrouve sa copine Héloïse. Nous fêtons nos retrouvailles à l'happy hour du Yacht Club avant de rentrer à bord pour une soirée pyjama bien sûr!

Lundi, c'est concours de pêche (de minuit à 16h). Les photos dans le prochain article :)
Je finis par 2 photos de notre mouillage (pour l'instant tranquille) devant Faré. 


mardi 16 octobre 2018

Moorea en octobre

Le guindeau fonctionnant, rien ne nous retient plus dans les eaux pas forcément très propres de la marina Taina. Nous profitons des derniers moments avec les copains avant de changer d'île :

- 6Gone viendra manger à bord avant d'aller (avec moi), visiter la base arienne où est basé le Falcon 50 de la Marine qui les avait survolés pendant leur détresse. Ça fait tout drôle de revoir l'endroit où j'ai travaillé durant 2 ans et de croiser des collègues :) La visite a été sympa et ils ont eu la chance de voir aussi le dauphin de service Public qui revenait d'une mission.

- Violette profite de sa copine Anna, sur le bateau d'à côté (Petit Prince), pendant que nous discutons avec Maïa, sa maman.


- Nous allons une dernière fois à la maison de l'enfance de Punaauia avec Mirage et Cinquo (traduction : 3 mamans et 5 enfants et demi dans la voiture !). Devant l'enthousiasme de Lilas, Violette a voulu venir, et s'est bien amusée !
Nous passons par la pompe à essence pour le plein : attention, il faut faire le plein en semaine pour avoir le carburant détaxé (n'étant pas papeetisé, on y a droit !). Le weekend, c'est tarif plein pour tout le monde !
Et avant de partir, samedi matin, nous passons voir Awa qui hésite à nous suivre sur Moorea.

La navigation est tranquille, et au moteur, jusqu'à la moitié du trajet Tahiti / Moorea, puis le vent s'oriente enfin correctement et nous finissons à la voile. Une seule baleine vue de loin ...
Nous avons choisi, sur les conseils d'Awa qui nous rejoindra en fin d'après-midi, le mouillage de Haapiti (à droite après la passe, mouillage sur un banc de sable). C'est beau !
Baignade à l'arrivée (malgré le courant et le vent !) pour moi et nettoyage de notre ligne de flottaison, de nouveau sale après plus d'une semaine à Taina !
Le lendemain, le temps est au beau fixe le matin et ressemble au temps breton l'après-midi. Le mouillage nous permet d'aller en annexe voir Gilbert et Mimi. Awa repartira le soir pour Tahiti mais Violette a eu le temps de jouer avec Angelys et Iris. Elle a d'ailleurs essayé une "queue de sirène" : a priori, c'est fatigant, mais elle a adoré !

Lundi matin, c'est école à bord : Violette a fini le module 1 et on attaque le module 2 ... (dire qu'il y en a 8 en tout ! Au secours !!). Lilas fait aussi école : peinture, collage ... mais il faut chaud ! La récréation c'est baignade !! Tous à l'eau !

Mardi, c'est Fakarêver qui vient nous rejoindre à la grande joie de Violette qui fera une soirée pyjama sur Lotus avec Héloïse. Lilas est ravie aussi : elle récupère le doudou d'Héloïse et le présente à celui d'Aure (qui l'a oublié à bord). Elle les rendra le lendemain matin avec une petite larme, car Fakarêver repart vers Tahiti. Rendez-vous est pris à Raiatea fin octobre pour assister ensemble à l'Hawaaïki Nui.
Le vent forcit un peu mais notre mouillage est bon, donc nous restons ! Entre baignade et CNED, le temps file vite et déjà le weekend. J'attends un colis de France, envoyé à Gilbert en colissimo ... il est arrivé ... mais la poste d'ici retarde la réception. Gilbert est allé jusqu'à la poste pour s'entendre dire que le colis est peut-être arrivé mais qu'il faut l'avis de passage pour pouvoir retirer le colis ... avis de passage qui devait être encore collé dessus à ce moment là. Le lendemain, toujours pas d'avis de passage ... Lundi, toujours pas d'avis de passage ! Ce coup ci,  j'accompagne Gilbert à la poste : le postier était en vacances cette semaine ... Enfin l'essentiel c'est que l'on repart avec le colis !! Enfin !!
Tout au long de la semaine passée ici, nous avons profité de l'hospitalité de Mimi et Gilbert : internet illimité, chatons en libre-service, avocats et citrons du jardin, mangues ... on a du mal à partir :)

 Et voilà mes premières photos avec l'appareil photo de Juliette (merci petite sœur), qui se trouvait dans le colis. Journée ensoleillée, c'est baignade pour tout le monde !


Au détour d'une plongée, je tombe sur une anémone, pas si fréquent ici. C'est une anémone tropicale, Heteractis magnifica, qui peut se refermer comme un sac pour protéger ses organes des menaces. Certains poissons sécrètent un mucus qui les protègent du poison urticant des tentacules.


 Nous avons eu des belles journées sans vent, sans courant ... La baignade devient magique.
Enfin la météo est bonne alors on se botte les fesses et ce soir, c'est direction Huahine (navigation de nuit pour arriver tranquille de jour).

mercredi 3 octobre 2018

Tahiti : entretien, guindeau, douanes et taxes !


Voilà quelques semaines que nous sommes revenus à Tahiti.
Le gréement a été changé : nous sommes passés par Mathieu (de Mat Rigging Services) qui a oeuvré pendant 4 jours au ponton technique de la marina Taina à Tahiti. Tout s'est bien passé. Nous avons craint un moment que notre enrouleur de génois, difficile à démonter, soit à changer mais finalement, il est en bon état et c'est tant mieux.
Nous avons maintenant des haubans tous neufs et on espère bien ne plus avoir à nous en occuper jusqu'à la fin de l'aventure (ne me demandez pas, je ne sais pas encore quand nous reviendrons sur terre).
Nous pensions que c'était la grosse dépense de l'année ... mais c'est là que notre cher guindeau a décidé de refaire des siennes. Julien avait (encore !) redémonté le moteur parce qu'on sentait clairement qu'à la remontée de la chaîne, le guindeau ralentissait. Le réducteur perdait de l'huile qui coulait dans le moteur ... enfin ça ne marchait pas bien. Après avoir essayé de démonter le réducteur, nous avons fait appel à un pro qui a eu bien du mal à le démonter et l'a emmené en atelier. Quelques heures plus tard, nous apprenions que c'était du réducteur que venaient nos problèmes : complètement corrodé, les engrenages à l'intérieur n'avaient plus de dents. Bon à jeter quoi !
Bon, nous voilà sans guindeau !! Pendant un temps, le ship du coin nous assure qu'il va en recevoir un qui nous conviendrait ! On y croit ... mais non, problème de gestion de stock ou de gestion tout cours : le guindeau tant attendu n'arrivera pas !
Nous sommes quittes pour en racheter un que nous ferons livrer à la marina. Le précédent, marque Lewmar, a tenu 3 ans ... pas terrible comme durée de vie. Donc hors de question de reprendre la même marque. Nous essaierons donc Lofrans. Reste à espérer que la livraison se fasse sans encombre. Notre matériel est destiné à remplacer un matériel défectueux et nous sommes "bateau en transit" ; nous ne devrions donc pas, en théorie, payer de taxes ... mais cela reste au bon vouloir des douaniers comme nous ont prévenu certains plaisanciers.

Nous sommes restés 3 nuits à la marina Taina. Nous étions au ponton technique donc pas facile pour descendre et monter sur le bateau puisque le ponton est plus court que le bateau. Pas moyen de passer par la jupe donc gymnastique pour passer au dessus des filières et sauter sur le ponton à chaque fois.
Côté tarif : ça fait mal : 30 000 FCP (environ 240 euros !) pour 3 jours ! Là dedans, 3500 FCP pour l'électricité et 1500 FCP pour le forfait poubelles. Heureusement, l'eau est gratuite !
L'électricité, nous avons regretté car à Tahiti, c'est du 60 Hz ... j'ai fait tourner ma machine à laver et elle s'est arrêtée avant la fin ! Nous avons réessayé sur le groupe, nickel ! Ouf, nous évitons une nouvelle dépense ! Donc pour ceux qui font des courts séjours à la marina, éviter de vous brancher : l'électricité est chère et pas appréciée par tous les appareils qui tournent !
Nous n'avons pas testé les douches de la marina tant vantées par les autres plaisanciers : sales, eau froide ... ça ne donne pas envie tout ça ! Décevant pour le prix payé pour la place.
L'accueil à la capitainerie est par contre sympathique et le prix de la bouée que nous avons été obligée de prendre (forcément, sans guindeau) est correct : 100 euros par semaine, 200 euros par mois. Et nous avons eu la chance d'en avoir une parce qu'en cette saison, ce n'était pas gagné d'avance !
Pour garder le moral pendant ce mois dispendieux, nous profitons de la proximité de Carrefour et de la supérette toute proche pour nous acheter des douceurs : fruits et légumes, glaces, beignets ...

L'arrivée de 6Gone rend le sourire à Violette (après la rentrée scolaire). Pour eux aussi, c'est une escale technique. Nous les rejoindrons pour la fête du cheval, l'occasion pour les filles de faire un tour à cheval : très apprécié ... Lilas fait juste la tête parce que c'est déjà fini !!







Après presque 2 semaines d'attente sur bouée, nous nous échappons le temps d'un weekend sur Moorea, avec la copine de 6Gone à bord.

Violette est ravie, et Lilas aussi : elle insistera pour dormir avec les "grandes". Le weekend s'avère finalement bien venté et nous obligera à mettre notre mouillage principal (nous avions mis juste notre ancre secondaire de 25 kg avec un bout de chaîne et du bout) : avec 30 kt en rafale, on assure le coup.
Nous faisons la connaissance de Iémanja, un monocoque où il y a Antoine, 3 ans, un camarade de jeu pour Lilas.
Le vent se calmera enfin lundi matin et nous pourrons profiter de la baignade, avant de rentrer (plus au moteur qu'à la voile !) jusq
u'à Tahiti. Avant ça, je suis allée récupérer à la poste de Moorea avec Gilbert le colis du CNED. Violette a enfin le support papier pour travailler.


Bon, le colis avec le guindeau devrait être arrivé. Après vérification sur internet, il l'est ! Nous appelons le service UPS ... et là, ça se complique : le colis est bloqué en douanes (ce n'est pas vraiment une surprise). Par contre, nous découvrons que nous ne pouvons pas le dédouaner nous-mêmes : au-delà de 50 000 FCP (environ 400 euros), nous sommes obligés de passer par un transitaire. L'explication : les formulaires sont très compliqués (on ne peut pas confirmer car ils sont introuvables sur internet) et cela doit être géré par un professionnel.
Là où l'on tousse, c'est quand le transitaire nous annonce la facture : environ 20 000 FCP (160 euros !!) pour dédouaner notre colis !! C'est de l'extorsion (remplir quelques papiers ça rapporte !!) et surtout, une dépense non prévue ! Entre les frais de livraison (par avion, 370 euros en UPS express !) et maintenant le transitaire, c'est 530 euros de surcoût !!
Le transitaire nous explique qu'il y a double paperasse à faire : une partie pour dédouaner et récupérer le colis, une autre pour attester que notre ancien guindeau va être détruit. Ce dossier sera soigneusement conservé car nous sommes pour l'instant considéré comme "bateau en transit" donc nous ne devrions pas payer de taxes sur le colis. Mais si jamais on se décide à "papeetiser" le bateau, ou si l'on reste plus de 3 ans sur le territoire, nous devrons nous acquitter de ces taxes (85000 FCP donc environ 700 euros !! C'est 35 % du prix du matériel, frais de port inclus !! Du racket bien organisé quoi !!)
Autant vous dire que tout ça nous fait bien râler ! C'est honteux toutes ces taxes sur du matériel qui vient de France, vers un TOM français !!
Enfin, pour me détendre, je fais école à Violette ... au secours !!




Samedi matin ... il faut se résoudre à passer le weekend à Tahiti puisque notre guindeau n'a pas été dédouané vendredi ! Pour 160 euros, ce n'est même pas rapide (la faute aux douanes, hors de prix et lentes !). En attendant, je me suis occupée :
- internet à la mairie de Punaauia pour récupérer les fichiers audio du CNED. D'ailleurs mon téléphone me dit qu'il a une mise à jour en attente. J'ai du wifi alors je dis oui ... belle erreur !! Mon iphone se retrouve inutilisable, exigeant d'être connecté à itunes pour être restauré !! Moi qui devait appeler Julien pour qu'il revienne me chercher en annexe ! Enfin heureusement que le bateau stop existe et marche bien ici !
- je retourne à la mairie dans l'après-midi avec mon mac. Je branche l'iphone ... et j'apprends que mon itunes doit etre mis à jour ! Je mets à jour et ... 17h, la mairie coupe l'internet !!
- le lendemain après-midi, j'y retourne ... et 1h30 plus tard, j'ai de nouveau un iphone fonctionnel ... comme s'il était neuf : restauration complète oblige, il n'y a plus rien dessus : ni photos, ni applications, tous les réglages à refaire ... Je ne suis pas prête à refaire une mise à jour ! Merci Apple !!

Bon, comme tout ne peut pas être négatif, une amie m'a fait découvrir, avec Lilas, la maison des enfants de Punaauia. C'est une structure où 3 assistantes sociales accueillent les enfants jusqu'à 5 ans et leurs parents. C'est une maison avec jardin intérieur, et pleins de petites salles
de jeux, lecture ... il y a des trottinettes, une piscine à balles, une petite cuisine ... Lilas a adoré. C'est gratuit et anonyme : on vient quand on veut et il y a des petites animations (atelier chanson et atelier moteur autour des fleurs ce matin là). On aimerait trouver ce genre d'idée partout !!

Vendredi soir ... on se fait une idée : pas de guindeau cette semaine ! Weekend sur bouée à Taina donc : pas top pour la baignade mais Violette est ravie. Elle a une copine avec qui jouer, sur le bateau voisin (Anna, de Petit Prince) et le dimanche, nous retrouvons 6Gone, Mirage, Doudou, Cinquo, Karemo et d'autres équipages encore pour un grand pique-nique sur la plage à côté du carrefour. Le pique-nique est très sympa mais côté baignade ... seuls les enfants iront patauger un peu dans l'eau (marron avec des algues ... ça ne fait pas rêver !)

Lundi : le colis est dédouané ! Et UPS nous livre dans la foulée à la marina. Enfin !! Julien déballe son paquet cadeau. Le capot en plastique du moteur a pris un pet mais sinon c'est parfait. Julien essaye le guindeau à l'emplacement de l'ancien et ... une fois n'est pas coutume, les vis coïncident avec les trous déjà présents !!

Mardi : le guindeau est monté et ça fonctionne ! Bravo Julien !
Bon, on va encore rester quelques jours, puis direction Moorea !