Notre escale tahitienne
commence bien et tant mieux. Il nous fallait ça pour ne pas déprimer
en quittant Fakarava avec ses eaux translucides et les barbecues sur
la plage avec les bateaux copains !
Heureusement, nous
commençons par quelques jours en marina de Papeete. Bon, pour être
honnête, il faut oublier la baignade mais la présenc
e des bateaux copains rattrape, pour un moment, cet inconvénient majeur.
e des bateaux copains rattrape, pour un moment, cet inconvénient majeur.
A part pour la séance de
CNED du matin, vite expédiée, nous ne voyons pas Violette de la
journée ! Sur le ponton, il y a Léa et Chloé (Esploristo), Eden
(Suricate), Aure (6Gone) et Mathéo (Appel d'air) : les échanges
vont bon train. Vélo contre trottinette contre rollers contre ....
Violette a eu ainsi l'occasion de refaire du vélo, de s'initier aux
rollers ... enfin elle s'éclate.
Côté adultes, c'est bien
aussi :) Apéro sur Lotus !! euh je voulais dire : "réunion
d'information sur l'association des voiliers en Polynésie" (on
a la carte de membre maintenant !) à bord.
A ce sujet, et sérieusement,
cette association (vice-présidée par Eric de Suricate qui a pris les
choses en main, résidant à Tahiti sur un voilier) essaie de
défendre les droits des plaisanciers en Polynésie. Le gouvernement
polynésien lance le message aux voiliers : "venez, vous êtes
les bienvenus !". Avant, si l'on restait plus d'un an, il
fallait faire "papeetiser" son bateau = payer une taxe de 7
% de sa valeur. C'est maintenant seulement au bout de 3 ans qu'il
faut s'en acquitter ce qui incite à s'attarder un peu dans les eaux
polynésiennes.
Malheureusement, dans le
même temps, sur les îles, certains locaux n'apprécient pas la
présence des voiliers et profitent de notre "non
représentation" pour essayer de convaincre les habitants (la
plupart du temps accueillants comme savent l'être les polynésiens)
qu'il faut les bouter hors de LEUR lagon. A Bora Bora, ils ont obtenu
gain de cause avec les zones de mouillage restreintes à peau de
chagrin et l'utilisation de bouée obligatoire (sachant qu'il y en a
très peu et l'entretien est incertain). A Moorea, la bataille est en
cours ! A Tahiti, le mouillage principal, devant la marina Taina, est
en passe d'être interdit, au profit des bouées installées, trop
peu nombreuses pour le nombre de voiliers !
C'est pourquoi,
l'association des voiliers essaie de s'imposer en tant
qu'interlocuteur afin d'avoir voie à la parole et rétablir la
vérité :
- non les voiliers n'abîment
pas les coraux : notre ancre accroche beaucoup mieux dans le sable
donc nous cherchons en priorité à la poser dans les endroits
dégagés, ou notre chaîne ne risque pas de s'emmêler dans des
patates de corail !
- oui, nous consommons local
: comme tout le monde, on dépense ! Certains plongent, d'autres font
des excursions, des randos et très souvent, nous louons des voitures
et des vélos !
- les plaisanciers sont
écolos de nature : l'électricité à bord est solaire, l'eau
produite par les dessalinisateurs et soigneusement économisée, rien
qui ne soit pas biodégradable n'est jeté par dessus bord. Les
poissons ne s'y trompent pas : ils attendent souvent nos épluchures
sous le bateau !
- non, nous ne sommes pas
contre le fait de nous accrocher à une bouée plutôt que mouiller
et nous pouvons payer aussi à condition que le tarif soit
raisonnable et la bouée entretenue (à l'anse Amyot à Toau, c'est
500 FCP par jour par exemple. Personne ne rechigne). Il faut aussi
que ces bouées soit judicieusement placées : quand il y a 20 m de
fond avec du corail, on se les arrache (comme à Fakarava sud !).
Enfin pour pouvoir porter la
bonne parole, il faut avoir du poids et c'est le nombre d'adhérents
qui compte. Alors pour ceux qui restent un peu en Polynésie,
réfléchissez-y. Je vous mets le lien de l'association : http://voiliers.asso.pf/
La carte est à 2000 FCP et
permet d'avoir des réductions intéressantes chez les magasins locaux
donc vite amortie.
Quant à nous, nous allons
profiter un peu de Tahiti (sans rester à la marina de Papeete car à
compter du 1er avril, nous passons en saison haute et les
tarifs font plus que doubler !!) avant de continuer vers les îles
sous le vent.
Au fait, pour ceux qui
seraient intéressés, FAKAREVER, le CATAMARAN HELIA 44, de nos amis
est A VENDRE, disponible dès mai 2019. Je vous mets le lien de leur
site.
Notre avis : c'est un beau
catamaran, ultra spacieux et très agréable à vivre. Côté
navigation, il fait des moyennes honorables et tout est facile à
manier. Il a un espace détente au-dessus du cockpit très agréable
(nous y avons fait assez d'apéros pour en parler !) et ce cata
précisément est très bien équipé : dessalinisateur (200 l/h, on
est jaloux : le nôtre fait seulement 90 l/h !), groupe électrogène,
compresseur (pour les plongeurs !), belle annexe avec moteur 18 CV
... enfin vous lirez l'annonce :)
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