mardi 6 août 2019

Tahanea, dure à quitter !

Le 24 juillet, toute la flotte (Appel d'air, Pavic et Lotus) part vers le sud de l'atoll vers un motu appelé Reef 7. Appel d'Air a un peu de mal à relever son ancre ... on comprend pourquoi quand on voit ce qui est resté accroché !

Nous faisons les quelques milles qui nous séparent du sud à la voile. L'occasion de faire de jolies photos sous voiles. Evidemment, nous restons attentifs et la veille est assurée pour éviter les récifs qui parsèment ce beau lagon.
Pavic, (Outremer 49) une bête de course, nous laisse gentiment partir devant et mettra peu de voile pour rester derrière. Nous, comme Appel d'air, naviguons toutes voiles dehors !



Le mouillage à l'arrivée est paradisiaque et comme à notre habitude, nous mouillons le plus proche possible, dans 2 m d'eau. Le drone reste le meilleur outil pour vous montrer à quel point c'est beau : on en prend plein les yeux !


A midi, c'est barbecue sur la plage pour tous les équipages. Un tour de motu (où les oiseaux sont rois) et une baignade plus tard, le soleil est déjà bas sur l'horizon (il se couche à 17h20 en ce moment !) et il est temps de rentrer à bord.

Le lendemain, c'est toujours aussi beau !
Christophe et Julien partiront à la pêche et ramèneront un mérou marbré pendant que Marie-Pierre et moi nous activerons en cuisine : pain, gâteaux à la noix de coco, flan antillais ... A midi, nous dégustons les bonites, pêchées à la passe, en papillotes. Sluuurp !



L'après-midi, nous suivons Appel d'air et Pavic pour nous placer un peu plus à l'abri du clapot derrière le fameux Reef 7. C'est en faisant voler le drone que l'on comprend mieux son nom !


Les annexes sont à l'eau et les enfants s'en donnent à coeur joie. Il leur restera encore de l'énergie en fin de journée et ils passeront la soirée à sauter sur les grands trampolines de Pavic où nous avons été conviés à l'apéro (ça faisait longtemps que je n'avais pas utilisé ce mot !)

Le vent forcit le 26 juillet ... à la grande joie de Julien qui grée sa planche à voile pendant que Pavic et Appel d'air sortent leur kite surf. Le spot est paradisiaque ! Je lance le drone en l'air pour immortaliser tout ça pendant que Christophe et Marie-Pierre partent contempler poissons et requins.
Pendant ce temps, les enfants s'amusent à bord : le château playmobil est de sortie.

Le 27 juillet, le vent est toujours là. Julien prend à peine le temps de petit déjeuner avant de repartir en planche à voile ! Qu'il en profite : la température de l'eau en Nouvelle Zélande lui donnera certainement plus à hésiter avant de se lancer !






Le panorama est époustouflant !
Mais ne nous laissons pas distraire : il faut souffler les bougies et déguster les gâteaux et les crêpes ! Miam !!
Violette aura même le temps de profiter d'une baignade avec une chouette bouée (qu'il a fallu gonfler avant : on a rien sans rien !) avant que tout l'équipage rejoigne Lo
tus pour appareiller vers un mouillage un peu plus abrité à 8 M plus à l'Est dans le lagon de Tahanea. Appel d'air et Pavic nous rejoindront plus tard.

Notre nouveau mouillage est évidemment magnifique, mais venté ! Décidé
ment, nous n'aurons pas droit à une journée sans vent ! Après une ballade sur le platier, Christophe et Marie-Pierre repartent, mais avec le fusil cette fois. Ils ramèneront 3 perroquets !
Après un barbecue sur la plage, Julien partira aussi à la pêche et se fera un point d'honneur à faire aussi bien : et 3 perroquets de plus !
Appel d'air et Pavic nous rejoindront en fin d'après-midi. Mathéo viendra à bord, faire une soirée pyjama à la grande joie de Violette.


Le lendemain, journée kite pour certains, baignade et promenade en canoë pour d'autres. Ça souffle toujours fort ! Nous renoncerons au barbecue au profit de beignets de perroquets à bord. Miam !! Et les bateaux copains viendront boire le café à bord, déguster des gâteaux à la noix de coco et nous donner la météo à venir pour les prochains jours.
C'est décidé, nous repartons vers le Nord de Tahanea demain pour aller profiter encore quelques jours de la passe avant la navigation retour vers Moorea.
Le mouillage près de la passe est un peu agité : le vent souffle toujours. Les sorties snorkeling dans la passe sont sportives !
Christophe pêchera un joli perroquet sur le massif de corail devant le bateau. Pourquoi un seul ? Parce que les requins rodent ensuite autour de lui ; ok, ce sont des pointes noires mais quand ils sont trop nombreux ... Le fusil est rangé dans le canoë qui se fera la malle avec le perroquet, s'étant détaché de sa patate de corail !
Heureusement, il est récupéré par Beluga, un petit catamaran allemand, mouillé à côté de nous. Fritz, un petit garçon de 9 ans, passera du temps sur Lotus à jouer avec Violette malgré la barrière de la langue.


Le 1er août, Christophe et Marie-Pierre partent courageusement se baigner pour voir les poissons sur le massif de corail. Je dis "courageusement" parce qu'il y a du vent toujours et que l'eau n'est qu'à 25°C. Brrrr !!


Dernière sortie dans la passe en fin de matinée : nous avons la chance de recroiser des raies manta !


Le temps de manger et de préparer le bateau et nous voilà partis vers Moorea : 300 M à parcourir.
Le vent est établi 20/25 kt, plein Est ... donc plein arrière, ce qui n'est pas formidable pour un cata. Nous sortons notre petit genaker dont nous nous servons comme spi et ça avance plutôt bien. Les lignes sont à l'eau ... mais le soleil se couchera sans poisson à se mettre sous la dent.
Les conditions restent identiques pendant la nuit, avec quelques gouttes de pluie pour enquiquiner Marie-Pierre qui a choisi de dormir dehors. Christophe, lui, sera assez en forme pour prendre un quart. La journée du lendemain commence par un poisson qui a accroché notre canne à pêche ... il n'y aura pas moyen de le remonter, entre le poids de la bête et la vitesse du bateau ... Julien fulmine quand le poisson finit par se décrocher. La canne a failli passer par dessus bord. Finalement, une nouvelle ligne de traîne est fabriquée et mise à l'eau. Et l'après-midi, une jolie bonite mordra et cette fois, Julien la remonte à bord ! Victoire !! Bon, en la vidant et en la découpant, il a légèrement dérapé et s'est entaillé la main mais ne pas être bredouille rattrape tout (et il évite la vaisselle pour un moment !).
Nous arriverons à Moorea vers 15h : 48 h de navigation, avec les 3 dernières heures au moteur car le vent avait faibli. Nous avions hissé notre grand spi mais il s'est intégralement déchiré ... encore une fois ! (pour ceux qui suivent, ça ne fera que la 3ème fois : c'est vraiment un spi de m.... !!).

Christophe a bien résisté au mal de mer pendant cette navigation, Marie-Pierre un peu moins, et on est tous très contents d'arriver enfin !



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