

On profite du calme à l'abri de la Dominique, avec seulement une dizaine de minutes de moteur car le
vent reste toujours présent, bien que plus faible. Une des lattes de GV essaie de se faire la malle et il faut descendre la
grand voile pour la reinsérer dans son logement. Julien remonte la
grand voile et ... zut, la latte est ressortie de son logement !! On
redescend la grand voile (je censure le vocabulaire de Julien à ce
moment là), on replace la latte et on la remonte une nouvelle fois !
Malgré tout, nous doublerons quand même deux catas sur le trajet !
Julien, toujours optimiste, avait mis la ligne de traîne ... nous serons bredouilles encore aujourd'hui !
Nous arrivons aux Saintes
par la passe des Dames et mouillons à l'anse Galet vers 17h. Le
soir, direction le parc de jeux, pour que les louloutes se défoulent
(parce que Lilas a fait 3h de sieste le matin et autant l'après-midi
!!).

Un de ces volatiles élira
domicile sur notre étrave pour se faire sécher tranquillement les
ailes. J'aurais le temps de faire quelques photos de près. Je lui
aurais bien dit merci pour avoir posé mais il en a profité pour
faire ses besoins sur le siège d'étrave !! Grrr !!
Minute culture générale
sur le pélican :
- Parmi les différentes
espèces, le pélican brun est le seul à plonger pour se nourrir
(comme les fous). Lorsqu'en vol il aperçoit un poisson, il plonge
tête la première d'une hauteur de 10 à 20 m. Au moment de l'impact
après une descente en piqué, les ailes et les pattes sont
repoussées vers l'arrière et le bec s'ouvre pour englober le
poisson (de notre point de vue, on dirait qu'il s'écrase !!). Chaque plongeon ne vise qu'un seul poisson. La pêche
n'occupe qu'une petite portion de la journée : la plupart du
temps est employé à se reposer (un oiseau intelligent ça !!).

- La nidification a lieu
tout au long de l'année dans les pays tropicaux. La formation du
couple est très rapide, tout comme le choix de l'emplacement du nid
et de sa construction. Il semble probable qu'un nouveau couple se
forme chaque année. C'est la femelle qui choisit l'emplacement du
nid et y reste pendant que le mâle lui apporte des matériaux. Elle
pond souvent 2 oeufs que les deux parents couvent pendant 30 à 36
jours en les posant sur leurs pieds.
- Les jeunes deviennent
indépendants à 80 jours et atteignent leur maturité sexuelle après
3 à 5 ans. Beaucoup vivent 15 à 25 ans dans la nature.
Heureusement, le reste de la
navigation se passera sous un beau soleil et nous arriverons vers 15h
à l'îlet Gosier.
Bilan pêche : toujours que
dalle !! Les poissons nous boudent encore et toujours.
J'allais dire à Julien
que l'on devrait rouler le génois (c'est
toujours quand on arrive que le vent est bien orienté et on déboule
à 8 n dans le mouillage !) quand PAAAF !! L'écoute du génois
vient de se rompre !! Pas de dégât : on roule le génois et au
mouillage, Julien installera la nouvelle écoute (déjà achetée car
il se disait que notre écoute actuelle donnait des signes de
faiblesse !).
Dimanche matin, on passe le matin à démonter la grand voile que l'on va amener à la voilerie pour une petite révision générale. En fin d'après-midi, on quitte notre mouillage pour aller jusqu'à Pointe-à-Pitre, s'arrimer sur une bouée en face du dock flottant. Demain, 7h30, nous avons rendez-vous pour notre entrée dans le dock.
Sur le chemin, nous croiserons des bateaux atypiques :
- le Race for Water, un bateau "révolutionnaire" avec 500 m² de panneaux solaires !! (avec nos 3 panneaux solaires, on est loin du compte !). Cela lui donne une drôle de ligne !
Pour info, la fondation Race for Water est une organisation dédiée à la préservation de l’eau. Aujourd’hui fortement menacée par la pollution plastique, cette ressource indispensable à la vie doit impérativement être protégée.
A priori, il est sur le départ pour Panama et il ira aussi en Polynésie Française.