Les Tobago Cays ... sont
moins idylliques avec du vent ! Après une arrivée sous un petit
grain, nous avons passé deux jours ventés au même mouillage que la
dernière fois. Avec cette météo mitigée, le plan d'eau était
agité, l'eau avait une jolie teinte plus verte que bleu turquoise et
le vent n'invitait pas à aller jouer sur les plages.
Les enfants sont passés
d'un bateau sur l'autre, transformant le cockpit en un joyeux bazar
sur Lotus. Côté adulte, il y en a un qui était heureux : Julien !!
Il a sorti sa planche à voile et s'en est donné à coeur joie. Il
faut dire que le cadre reste magnifique et que l'eau est à 31° ! Et
après la voile, le repos ; je ne photographie plus Julien dans le
hamac, j'en ai suffisamment. Je vous en mets une inédite :
Julien
qui lit (et pas le programme télé !). Et tenez vous bien : il est
en train de lire le troisième tome d'une série ! (oui vous aussi ça
vous scie non ?).
Sinon, qui dit "Tobago
Cays" dit Parc rangers qui viennent quotidiennement récolté
les 30 dollars caraïbéens de taxe. Tout le monde y a droit, même
les plus modestes ! C'est quand on voit ce genre de monocoque qu'on
réalise qu'on n'est pas vraiment des aventuriers sur notre catamaran tout confort !
Jeudi 14 septembre, on se
décide à continuer vers Béquia : 6Gone part en premier et nous
allumons les moteurs ... enfin on essaie !! Le droit refuse de
démarrer : la batterie est déchargée (deuxième fois qu'il nous
fait le coup, il va falloir la changer en Martinique). Le temps
d'ouvrir la trappe moteur, sortir les câbles ... le moteur droit
daigne enfin démarrer et c'est parti.
Nous sortons des passes
menant au Tobago Cays et le vent étant bien orienté, on met en
place le genaker. Cela nécessitera quand même un peu d'acrobatie de
la part de Julien pour finir de le dérouler correctement. Mais on
est content : ça avance bien et on commence à rattraper 6Gone.
Travers Canouan, l'horizon
s'obscurcit : un énorme grain se profile à tribord. Va-t-il passer
derrière nous ? On surveille, on espère ... et on se fait une
raison : il ne passera pas à côté. On décide de ralentir pour
laisser le plus gros passer devant nous : on affale le genaker,
Julien met 2 ris à la grand-voile, on ferme tous les capots, on
range les assises extérieurs, on met la housse de notre nouveau
siège de barre ... on est prêt !!
Finalement, il passe presque
devant nous : la plus grosse rafale était de 45 kt. 6Gone, devant
nous, a peut-être eu un peu plus.
Après ce grain, le vent
fait n'importe quoi : il tourne, faiblit ... nous obligeant à
allumer le moteur pendant une dizaine de minutes.
Avant d'arriver à Bequia,
il y aura encore un petit grain. Les manoeuvres des voiles nous
occupent : le vent tombe, on sort le génois et la grand voile au
complet ; zut, ça forcit à 30 kt ; on roule un peu le génois, on
remet un ris à la grand voile ; zut ça tourne, on se retrouve au
près serré et on se traîne ; bon, le vent retombe, on redéroule
le génois, on remonte la grand-voile .... Du vent régulier, ça
serait pas trop demander ??
On arrivera finalement en
même temps que 6Gone, après avoir tiré un bord pour ne pas allumer
le moteur trop tôt .... en vain puisque le vent change à cause du
relief de l'île et l'on finit le vent de face pour rejoindre le
mouillage de Lower Bay à Bequia. Lilas aura passé la totalité de la navigation tranquillement endormie dans sa cabine.
Nous allons rester quelques
jours ici car une belle grosse dépression devrait passer sur la
Martinique au début de la semaine prochaine et autant ne pas s'en rapprocher !
Au programme baignade, jeux entre copines et CNED : les cours sont enfin disponibles en ligne et Violette va pouvoir faire sa rentrée !!
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