vendredi 14 décembre 2018

Papeete quand tu nous tiens

Voilà maintenant quelques semaines que nous sommes à quai, à la marina de Papeete. Dans l'ensemble, nous avons eu de la chance côté météo car le ciel a été clément (on est quand même en pleine saison des pluies ).  
Les trajets jusqu'à l'école ont été épargnés, à part une seule fois, l'occasion d'aérer nos beaux parapluies (oui il y a de tout sur Lotus !!)

Nous avons pu profiter de la proximité du centre-ville pour faire des emplettes (tissus, perles, fruits et légumes, pain ...) et du joli parc Paofai pour que les filles s'amusent. Nous avons même eu la chance de pouvoir assister à la projection de 2 dessins animés dans le parc.
Il y a aussi eu le salon de la beauté et du bien être dans le parc, et le salon des Marquises en ville : l'occasion de faire quelques achats car j'adore le travail du bois des marquisiens. J'ai craqué !

Côté école, les deux louloutes ont beaucoup apprécié. Violette s'est fait des copines et  a demandé à aller à la cantine dès le premier jour ! Bien sûr, maintenant elle n'arrête pas de dire que le CNED c'est beaucoup plus compliqué que la "vraie école" !
Lilas s'est bien adaptée aussi et dans l'ensemble, elle apprécie l'école et sa maîtresse. Les premiers jours, elle était surtout contente de trouver autant d'enfants "de son âge" dans l'école ! 
Elle a fait une sortie randonnée à la vallée de la Fataua : elle est revenue couverte de boutons de moustiques, malgré l'anti-moustique.

Elle a aussi eu droit à une sortie scolaire à la poste de Papeete pour y poster sa lettre au père Noël et apprendre le trajet d'une lettre à la poste. Je m'étais proposée en parent accompagnateur, d'où les photos !



Et le lendemain, toute la classe recevait une carte postale du père Noël en réponse à leur lettre

Côté bateau, le moteur tribord est réparé : entre le démontage, la réparation de la pompe à injection, et le remontage, les frais sont élevés ... mais nécessaires ! Les louloutes, qui s'étaient installées dans la "cabine de papy" ont pu réintégrer la leur. Enfin juste Violette car Lilas a décidé de rester dans cette cabine (jusqu'à ce que papy revienne)



Dans notre cabine, nous avons changé notre matelas pour un tout neuf, fabriqué sur mesure (et à un prix raisonnable) par Tahiti Matelas. Leur magasin est en face de la marina, ce qui est pratique pour la livraison.
(tahitimatelas@gmail.com / 40 42 99 98)
Que faire des vieux matelas ? eh bien j'en ai profité pour changer 2 mousses d'assises du carré (je le dis parce que ça ne se voit pas !) et le reste a servi à faire 2 mini-matelas que j'ai glissé entre les matelas des cabines arrières. Maintenant quand les filles "sortent" de leur matelas en dormant, elles sont toujours bien installées. Il faudra que je fasse une photo, ce sera plus parlant.

Le samedi 8 décembre, Gilbert est venu à bord pour assister à la JPO de la base navale avec nous : l'occasion de visiter le Bougainville qui ne ressemble pas du tout au bateau dont je me souvenais ... forcément, je me rappelais de l'ancien et celui-là est tout neuf !! C'est un bateau multimission qui date de 2016. De son pont, nous avons assisté à l'exercice d'hélitreuillage de naufragé par le dauphin de service public. Souvenirs ... Lilas, elle, a plus apprécié la pause gourmande que la visite


Petit clin d'oeil : sur la base navale, nous avons aussi trouvé le carré de Lotus

La vie en marina est plaisante :
- on fait connaissance de nouveaux bateaux (Gaïa, Esploristo, Catleya) et on en retrouve d'autres (Fakarêver, Makena, Karemo, Imagine, Awa ...).
- pas besoin de prendre l'annexe pour descendre du bateau : Violette va voir ses copines de pontons quand elle veut.
- tout est à portée de jambes ou de vélo ce qui est bien pratique. Merci d'ailleurs à Gaïa dont le vélo (équipé d'un siège enfant) nous a servi tous les midis pour récupérer Lilas à l'école et la ramener ensuite. 
- mettre les filles à l'école a été une parenthèse bienvenue dans le CNED
- le ravitaillement en eau est plus simple
- par contre il faut être prudent : il y a des vols dans la marina.  Notre canoë a été "emprunté" deux fois (dont une fois alors qu'il était sanglé à bord !) mais heureusement, nous l'avons retrouvé à chaque fois, bien attaché au ponton. Certains se sont fait voler de l'argent (les voleurs sont rentrés dans le bateau et ont vidé les porte-feuilles !).
- et côté porte-feuille, l'escale fait mal : pas tant la place de port (150 euros par semaine) que les travaux et les dépenses d'entretien nécessaires : le moteur tribord, le spi à réparer, le génois à renforcer (la bande anti-UV se décousait), du bout, un extincteur, une nouvelle rame pour l'annexe, de la mousse marine avec du revêtement adapté pour refaire le siège de barre (le sunbrella acheté en Martinique a moisi ... a priori parce que notre mousse n'était pas faite pour l'extérieur) .... 
- j'ai aussi investi dans une nouvelle machine à coudre car la mienne avait tendance à tousser.
L'ancienne est maintenant à bord d'Esploristo (Stéphane se sentait l'humeur bricoleuse). Et ma nouvelle machine a fait ses preuves sur les housses de matelas de Fakarêver. Je pensais que ce serait facile mais faire des housses pour des matelas qui ne sont pas rectangulaires, avec du tissu taillé en 90 cm de large, eh bien ce n'est pas simple !! Reste encore à vérifier si j'ai bien travaillé en les essayant ! Prochain atelier : réfection de la housse du siège de barre !!

 En attendant, on profite des derniers jours : des manèges ont été installés dans le parc Paofai pour le plus grand bonheur de Lilas (à qui je viens de recouper les cheveux).
Nous avons été pendre la crémaillère chez Gaïa (qui est vendu ! tout comme Karemo !). Notre tour viendra ... mais pas tout de suite !
Demain c'est le dernier jour d'école (et la fin de nos vacances, nous les parents). J'ai passé la soirée à faire des crêpes pour le goûter de Noël de l'école de Lilas.

Pendant notre dernière matinée de libre (l'école finit à 11h le vendredi !), nous irons au marché de Noël regarder les jouets


Je dis "regarder" car notre frigo du bas vient de tomber en panne : a priori le compresseur est mort ! Encore des dépenses en perspective ... ou ça attendra après les Tuamotu parce qu'on ne s'attardera pas plus : la baignade nous manque trop et une fenêtre météo est possible lundi pour retourner aux Tuamotu, rejoindre 6Gone et Fakarêver et passer Noël en se baignant dans une eau translucide !

Et, parce que les communications sont plus compliquées aux Tuamotu, je profite de cet article pour vous souhaiter à tous un joyeux Noël et une bonne année
Où serons-nous l'année prochaine à Noël ? 

mercredi 21 novembre 2018

Tahaa, Raiatea et retour vers Tahiti

Après encore quelques jours passés près du motu Tautau à Tahaa, pour profiter du jardin de corail, nous avons changé de mouillage après un tout petit tour dans le village du fond de la baie. Il y a une (toute petite) supérette, une station service, des vendeurs de fruits (ravitaillement en mangues et bananes effectué) et 2 rhumeries : Manao, dont l'alambic se trouve à Tahiti (ici, ils récoltent et pressent les cannes pour récupérer le jus) et Manutea, dont l'alambic est sur place et qui produit le "rhum de Tahaa".
En faisant le tour par le bas de Tahaa, nous avons rejoint Fakarêver, au niveau de la passe de Toahotu, côté Est. Le mouillage se fait sur un plateau de sable, par environ 2 m de profondeur. Nous avons d'abord mouillé en bordure du plateau, avant d'avancer de 200 m sur le plateau pour se rapprocher de la barrière de corail : pour voir des patates de corail environnées de jolis poissons, nous sommes mieux placés

D'ailleurs, pendant ma baignade du matin, j'ai aperçu 2 raies pastenagues et une "limace des mers" très spéciale : on a l'impression qu'elle a une fleur sur le dos

Le mouillage est joli mais il est peu protégé des vents dominants d'Est ! Julien, lui, a apprécié : un spot de planche à voile idéal !

A Tahiti, il avait enfin racheté un pied de mât ... avant de s'apercevoir qu'il n'était pas compatible avec celui de son mât ... heureusement, l'équipage de 6Gone nous avait amené la pièce compatible à domicile
Avec 20 kt de vent, il a passé des heures à sillonner le lagon de Tahaa.
Il a même tenté une fois la "petite" voile mais les 25/30 kt de vent sont vite retombés. J'ai osé faire voler le drône une fois, d'où les photos (mais 20 kt de vent, ce n'est pas top pour lui : la récupération a été sportive, surtout que c'était Violette qui devait me rattraper la "bête" ! 




 

Nous avons accompagné Fakarêver à la "vallée de la Vanille" : à savoir qu'on peut y aller en annexe, en la laissant accrochée à un ponton à 200 m de là. Nous ne le savions pas, nous avons donc été dans un tout petit port en fond de baie et nous avons attendu la navette (gratuite) qui nous a amené sur place.


La visite est sympathique : on nous explique que la vanille est une plante "parasite" : un genre de lierre qui pousse autour d'autres arbres (et ici, ils ont choisi des arbres fruitiers : pamplemousse, goyave, mangues ...). La variété cultivée en Polynésie est une variété hybride de 4 vanilles (dont je n'ai pas retenu les noms savants) et cela donne une vanille assez "grasse". Les gousses sont cueillies mûres (marrons) ou vertes si les oiseaux se montrent trop gourmands en les attaquant. Ici, ils font aussi de l'huile de tamanu, connue pour ses vertus curatives pour toutes les affections de peau, de la brûlure à la démangeaison ou simplement la peau sèche. Nous sommes repartis avec de l'extrait de vanille et de l'huile de tamanu
et 5 régimes de bananes, des mangues, des pamplemousses ... Julien a simplement demandé aux propriétaires s'ils vendaient leurs fruits. Et non, ils ne les vendent pas : ils nous les ont donnés ! C'est donc ravitaillés copieusement en fruits (partagés avec Fakarêver) grâce à la générosité tahitienne que nous sommes retournés à bord.
A l'heure où je parle, tous les régimes ont mûri ... on n'arrive pas à faire face ! Bananes au petit dej, à la pause de 10h, en dessert à midi, au goûter, au dessert du soir ... bananes flambées, bananes en purée, bananes en crumble, gâteau bananes-chocolat ... on frise l'indigestion ! J'entends d'ici papa dire : "il faut les faire sécher pour ne pas les perdre !" ... mais bon, on n'est pas très fan des bananes séchées

Lundi, nous sommes partis vers Uturoa, la ville principale de Raiatea, pour un petit ravitaillement. Pas de mouillage pratique : c'est soit trop profond, soit pas assez ! Nous avons suivi l'exemple de Fakarêver et pris une bouée de la société charter, près du motu en face du port. Cela nous coûtera un pack de bières, à amener à la marina. La petite ville d'Uturoa n'a pas un charme fou ... nous ne nous attarderons pas. Fakarêver prendra le temps de monter au belvédère, ballade charmante et facile selon eux : on la garde pour la prochaine fois

Nous avons essayé un mouillage pas loin du motu .. au nord de la passe Iriru. C'est joli mais le mouillage n'est pas "facile" : nous avons posé l'ancre sur le début du plateau de sable : derrière nous, des fonds de 40 m, devant nous, un plateau de sable de 1,5 m de fond, parsemé de patates de corail : pas moyen de s'avancer ! Nous y passons la nuit avec un réveil très matinal : Julien me réveille à 5h du matin. Le vent a faibli : le bateau a tourné et on se retrouve au-dessus du plateau de sable ... et notre safran bâbord touche une patate de corail !

On remonte l'ancre et on part vers le sud pour rejoindre un autre mouillage. Le jour se lève à peine, la visibilité dans le lagon n'est pas top ... Heureusement, tout est bien balisé donc pas de danger mais on y va doucement pour arriver avec un peu plus de luminosité.
Nous visons un plateau de sable vers le motu .... annoncé sans danger : effectivement, le sondeur reste à 1,50 tout le long, il n'y a pas de patates de corail. Nous posons l'ancre non loin d'un autre catamaran qui partira dans la journée. Je pars visiter à la nage (en jetant un coup d'œil à notre safran : aucun dégât ouf !) : le plateau se poursuit, toujours aussi désert presque jusqu'à la barrière de corail : la prochaine fois, nous nous approcherons encore.
Fakarêver nous rejoindra en fin d'après-midi et nous ferons un point météo avec eux : si on veut retourner à Tahiti, il faut attendre une "renverse" du vent. Il devrait passer nord mais faible le lendemain ... La météo prévue pour les 10 jours suivants ne nous permettra pas de rentrer ...
Allez, on va suivre Fakarêver et remonter vers Tahiti avec eux. Nous les laissons partir jeudi vers 14h et nous décollons vers 16h30 après une ultime baignade. Le départ se fait au moteur : le vent est bien Nord mais avec 4 kt ... on n'avance pas ! D'ailleurs, c'est comme cela que se résume notre navigation jusqu'à 9h le lendemain matin : on se traîne avec un vent qui varie de 3 à 8 kt ... forcément, notre vitesse n'est pas fameuse : 2 à 4,5 kt (en pointe !!) toute la nuit ! Parce que forcément, dès que le vent a passé 5 kt, Julien a éteint les moteurs . Grand-voile au complet et genaker, on avance doucement mais sûrement.
On n'est pas arrivé ! Heureusement, au matin, le vent forcit enfin un peu vers 10/12 kt !!
A 9h30, on aperçoit Moorea !
Ai-je besoin de dire que nous avons nos lignes de pêche à l'eau ... que les poissons ignorent superbement !!
A 12h, le vent retombe ... alors oui, on avance encore à 2 kt ... mais arriver de jour c'est mieux ! On allume le moteur tribord pour arriver enfin à Tahiti vers 16h30 ... 24 h pour faire 110 M, pas fameux comme moyenne mais sans vent, pas de miracle !
La manœuvre pour rentrer dans une place se fait sans problème (quand il n'y a pas de vent, ça facilite les choses !). Nous voilà à quai pour quelques temps : nous devons faire réparer notre spi et, dernière avarie toute neuve, réparer le moteur bâbord qui laisse fuir du gazoil !
Julien donne un coup de main à Fakarêver qui retourne sa chaîne ... pas forcément une bonne idée en marina. Notre solution de le faire par 2 m de fond dans le lagon était plus facile

Nous profitons de ce stop en marina pour inscrire les filles à l'école du coin : nous avons été  bien accueillis et les formalités sont réduites.
Lilas a commencé mardi matin et son premier jour d'école est passé comme une lettre à la poste. Elle trouve génial que la cour de récréation soit remplie d'enfants de son âge
Violette, moins chaude au début, s'est laissé gagner par l'enthousiasme de sa sœur. Elle a commencé mercredi et c'est un succès : elle trouve ça beaucoup plus facile que le CNED et s'est déjà fait des copines.
Nous (les parents !) sommes donc "en vacances" jusqu'au 14 décembre, date des vacances scolaires de Noël à Tahiti.
A moi les boutiques de perle, la couture tranquille : du temps rien que pour moi !

Point négatif : pas de baignade au port ... mais on profite des parcs de jeux et mi décembre, on repart vers les Tuamotus (avis aux amateurs !)






dimanche 4 novembre 2018

Une journée magique (Tahaa)

Position : mouillage devant le motu Tautau dans le lagon de Tahaa.
Date : 3 novembre 2018
6h30 : la journée commence bien : le vent s'est enfin calmé et le plan d'eau est calme, sans courant. Le mouillage devient paradisiaque !! Je ne résiste pas à l'appel de l'eau et je pars nager avant le petit déjeuner. Je croiserai des jolis poissons colorés, une raie pastenague et une petite tortue peureuse.
Les filles et Julien se lèvent tranquillement : petit déjeuner, télé (on la reçoit parfaitement !) ... l'heure de l'école approche ... mais il fait beau ... et chaud !! 
Un petit vol de drône parce qu'une photo vaut bien mieux que tous les discours (l'île qu'on aperçoit sur l'horizon est Bora Bora) :
Allez tout le monde dans l'annexe et direction le jardin de corail qui se trouve entre le motu sur lequel est installé l'hôtel de luxe, et le deuxième motu. Julien (qui lutte contre une otite) et Lilas (qui ne veut toujours pas mettre la tête sous l'eau) resteront sur la plage, à se baigner dans 40 cm d'eau. Forcément, l'eau est vraiment chaude avec cette profondeur !


Violette et moi prenons le petit chemin ombragé pour rejoindre le début de la "rivière de corail" : on se met à l'eau au début de chenal entre les 2 motus et on se laisse dériver avec le courant, au milieu de patates de corail peuplées de poissons pas farouches !
Certains approchent tellement près que mes photos sont floues !
Il y a aussi de magnifiques anémones, peuplées de jolis petits poissons noirs et blancs. Les couleurs sont époustouflantes.

Il faut juste donner quelques coups de palmes pour éviter certaines patates de corail.
Cette baignade à la dérive est magique : on en prend plein les yeux. Violette aimera tellement que nous ferons un 2ème tour de manège


Après une baignade dans le bouillon près de l'annexe, retour sur le bateau pour le repas de midi : avocat et omelette, en dessert : bananes flambées !


L'après-midi, il fait chaud, on reste à l'abri du bimini dans le cockpit de Lotus.
Lilas joue, Julien sieste dans son hamac et je fais école à Violette ! Enfin pas la journée entière : nous arrivons à la fin du module 2 et nous commençons les évaluations. Ecriture et lecture aujourd'hui ... puis baignade, et encore baignade et encore baignade ... goûter et baignade. Nous avons rempli la petite piscine de Lilas qui barbote dans de l'eau très chaude.
 Il n'y a plus de vent du tout : le plan d'eau se transforme en miroir !


Je pars nager et je retrouve non loin ma tortue du matin qui cette fois me tolèrera et passera à portée de main ! Je ne la touche pas bien sûr : on ne regarde qu'avec les yeux, c'est tellement beau !
Je jette un coup d'oeil à  Lotus ... et la lumière du soleil qui va bientôt se coucher le rend encore plus beau ... j'aurais bien immortalisé cela ! Qu'à cela ne tienne : je reviens vite et je sors le drône. C'est beau !! Je tourne autour de Lotus, j'attends le coucher du soleil quand Julien s'exclame : "une raie manta !!" Où ça ? Où ça ? Je cherche avec le drône et coup de chance, la raie passera près de Lotus. Une photo magique !! L'eau est tellement claire et tranquille qu'on la voit parfaitement ! Elle s'éloigne majestueusement . Quel coup de chance d'avoir eu le drône en l'air !



Pendant que je me baigne une dernière fois, Julien et Violette partent faire un tour en annexe Violette conduira un peu : aucun risque, nous sommes seulement 2 bateaux au mouillage !

Quelle belle journée ! Nous l'apprécions à sa juste valeur : exceptionnelle. C'est pour des journées comme celle-là que nous avons choisi cette vie nomade.

Ce matin, nous avions hésité à bouger pour aller jusqu'à Uturoa, à Raiatea. Finalement, on ne bougera pas. Les amis (Fakarêver et Awa) devraient nous rejoindre sur ce mouillage fabuleux. Cela promet de belles soirées autour ... d'un apéro bien sûr 
J'allais oublier de vous mettre mes deux plus belles photos du coucher de soleil