vendredi 15 septembre 2017

Des Tobago Cays à Béquia

Les Tobago Cays ... sont moins idylliques avec du vent ! Après une arrivée sous un petit grain, nous avons passé deux jours ventés au même mouillage que la dernière fois. Avec cette météo mitigée, le plan d'eau était agité, l'eau avait une jolie teinte plus verte que bleu turquoise et le vent n'invitait pas à aller jouer sur les plages.


Les enfants sont passés d'un bateau sur l'autre, transformant le cockpit en un joyeux bazar sur Lotus. Côté adulte, il y en a un qui était heureux : Julien !! Il a sorti sa planche à voile et s'en est donné à coeur joie. Il faut dire que le cadre reste magnifique et que l'eau est à 31° ! Et après la voile, le repos ; je ne photographie plus Julien dans le hamac, j'en ai suffisamment. Je vous en mets une inédite : 

Julien qui lit (et pas le programme télé !). Et tenez vous bien : il est en train de lire le troisième tome d'une série ! (oui vous aussi ça vous scie non ?).
Sinon, qui dit "Tobago Cays" dit Parc rangers qui viennent quotidiennement récolté les 30 dollars caraïbéens de taxe. Tout le monde y a droit, même les plus modestes ! C'est quand on voit ce genre de monocoque qu'on réalise qu'on n'est pas vraiment des aventuriers sur notre catamaran tout confort !

Jeudi 14 septembre, on se décide à continuer vers Béquia : 6Gone part en premier et nous allumons les moteurs ... enfin on essaie !! Le droit refuse de démarrer : la batterie est déchargée (deuxième fois qu'il nous fait le coup, il va falloir la changer en Martinique). Le temps d'ouvrir la trappe moteur, sortir les câbles ... le moteur droit daigne enfin démarrer et c'est parti.
Nous sortons des passes menant au Tobago Cays et le vent étant bien orienté, on met en place le genaker. Cela nécessitera quand même un peu d'acrobatie de la part de Julien pour finir de le dérouler correctement. Mais on est content : ça avance bien et on commence à rattraper 6Gone.

Travers Canouan, l'horizon s'obscurcit : un énorme grain se profile à tribord. Va-t-il passer derrière nous ? On surveille, on espère ... et on se fait une raison : il ne passera pas à côté. On décide de ralentir pour laisser le plus gros passer devant nous : on affale le genaker, Julien met 2 ris à la grand-voile, on ferme tous les capots, on range les assises extérieurs, on met la housse de notre nouveau siège de barre ... on est prêt !!
Finalement, il passe presque devant nous : la plus grosse rafale était de 45 kt. 6Gone, devant nous, a peut-être eu un peu plus.
Après ce grain, le vent fait n'importe quoi : il tourne, faiblit ... nous obligeant à allumer le moteur pendant une dizaine de minutes.
Avant d'arriver à Bequia, il y aura encore un petit grain. Les manoeuvres des voiles nous occupent : le vent tombe, on sort le génois et la grand voile au complet ; zut, ça forcit à 30 kt ; on roule un peu le génois, on remet un ris à la grand voile ; zut ça tourne, on se retrouve au près serré et on se traîne ; bon, le vent retombe, on redéroule le génois, on remonte la grand-voile .... Du vent régulier, ça serait pas trop demander ??
On arrivera finalement en même temps que 6Gone, après avoir tiré un bord pour ne pas allumer le moteur trop tôt .... en vain puisque le vent change à cause du relief de l'île et l'on finit le vent de face pour rejoindre le mouillage de Lower Bay à Bequia. Lilas aura passé la totalité de la navigation tranquillement endormie dans sa cabine.
Nous allons rester quelques jours ici car une belle grosse dépression devrait passer sur la Martinique au début de la semaine prochaine et autant ne pas s'en rapprocher !
Au programme baignade, jeux entre copines et CNED : les cours sont enfin disponibles en ligne et Violette va pouvoir faire sa rentrée !!

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